- Détails
- Écrit par niko
- Création : 1 mai 2019
- Affichages : 2837
L'infernou est une CO de 24h qui se déroule en forêt de Grésigne, au sud de Saint-Antonin entre Bruniquel et Puycelsi). Le terrain de jeu représente une carte A3 recto-verso au 1/20 000ième...
Il y a 4 ans Nich avait trainé Dudu dans l'édition 2015 de cette course (cf. CR Infernou 2015). 2 ans plus tard, ce binôme avait réussi à entrainer dans l'aventure 6 équipes dans la course de 24h (cf. CR Infernou 2017). Cette année, c'est pas moins de 9 équipes et 1 solo (Adri) qui s'alignent sur la ligne de départ...
Cette édition est placée sous le signe de l'eau : la préparation se fera [presque] sans alcool ;-), le terrain est détrempé, une petite pluie fine et fraiche nous accompagne le samedi après-midi et il y a de nombreux points d'eau sur le parcours. Cette année, la zone cartographiée IOF est encore plus grande :
Avant-course
Entrainement
Quoi de plus à propos qu'un Casillero del Diablo pour préparer l'infernou ;-)
Ultimes préparatifs
Récit des différentes équipes engagées
- Amandine et Gégé (Grimpgirls) 49 balises
- Nich et Dudu (Grimperoots - le re retour) 58 balises
Troisième infernou pour nous et la préparation est plutôt light cette fois-ci. Dudu est incertain jusqu'à un mois du départ. On fera un seul entrainement ensemble de 5h en forêt mais aucun entrainement de nuit ce qui va se payer par la suite.
Sur la ligne de départ, l'excitation est là et on est pressé d'en découdre. On est plutôt efficace sur la CO de Bruniquel et on sort avec les premières équipes pour récupérer la grande carte. On part assez rapidement et on se dirige vers le sud comme la plupart des équipes. On laisse 4 balises vers Bruniquel pour le retour et c'est parti. Les balises s'enchainent assez facilement et le rythme est bon. On croise les bonischtroumpfs puis Orel et Fredo au ravitaillement en eau (91). On ratisse toutes les balises de coté et on traverse le ruisseau. Là, on décide un parcours assez ambitieux pour viser les 80 balises. On remonte donc pas mal au nord pour récupérer les balises 126-115-114. On remonte ensuite vers le sud pour aller chercher la 83-82-81-80.
Coucher de soleil en arrivant à la balise 81
Il est environ 20h30, ravitaillement en eau et pause stratégique pour voir la suite. On décide de ne pas aller tout de suite à la base de vie et de partir vers l'Est pour revenir à la base de vie vers 2h et ne faire qu'un arrêt à la base de vie contrairement aux autres années (2 arrêts). Programme toujours ambitieux même si le rythme a baissé mais on va vite déchanter ...
La nuit tombe, nous mettons la frontale et partons chercher la balise 75 (cascade). Cette première balise de nuit se passe bien. On remonte vers la 76 puis par manque de vigilance on se mélange dans les sentiers et partons sans le savoir vers la 77. Après plusieurs hésitations on remonte sur la route pour se repérer. On va chercher la 76 en aller-retour et on arrive à se perdre au retour pour finir dans un roncier. On va chercher la 73 sans trop galérer puis nouvelle galère après la 73 pour remonter sur la route près de la 72. Ensuite, on jardine pas mal pour trouver la 72. On va ensuite chercher la 69 pour se ravitailler. En se concentrant bien on trouve assez facilement la 68 puis la 71. On jardine sur les balises 51, 50. Il commence à être tard et on n'est pas très efficace. Nich galère avec des ampoules aux pieds et c'est Dudu qui fait toutes les approches finales. On décide de rentrer vers la base de vie en prenant la 53 où on jardine puis la 68 (ah, non, celle-là on l'a déjà!) puis la 67 qu'on ne trouve pas même en jardinant.
Arrivée à 4h du mat à la base de vie le moral en berne. On décide de bien se reposer (2h) et on s'octroie une demi-heure de sieste. Départ à 6h de la base de vie pour aller chercher la série de balises 66, 64, 65, 63, 62 et là on part en azimuth sur la 61. On jardine à l'arrivée et bien recalé par Pierre et Mathieu on trouve la 61. C'est l'heure du long retour vers l'arrivée. On prend la 70 en passant puis la 79, la 118, un beau tracé vers la 112, la 124 en passant. On monte chercher la 105 et Dudu court chercher la 108. Ensuite, remontée vers Bruniquel pour prendre les 4 balises laissées la veille: 102, 103, 130 et 101. On finit en 23h35 et 58 balises soit notre moins bon résultat en 3 participations.
En conclusion, encore une très bonne édition de l'Infernou où on s'amuse toujours autant. Le dépaysement est total. Le manque d'entrainement de nuit s'est bien fait sentir et la stratégie globale est sans doute à revoir. On resigne pour dans 2 ans pour prendre une revanche!
- Orel et Fredo (les manches à couille) 56 balises
Texte d'orel. Bon voilà... après deux ans on y retourne avec Fredo. Entre temps, on a pas mal bossé avec l'équipe Bordelaise la CO et plus particulièrement la CO nocturne, car on avait été bien défaillant dans ce secteur... Pas de chance pour ma pomme, un mois plus tôt, je me blesse le genou sur une mauvaise gamelle en trail... Repos forcé... Je cloppine et mon dernier test course à pied 15 jours avant le départ n'est pas rassurant :-( On verra bien... après tout, on ne fait que marcher ;-)
On part comme l'année précédente sur la partie ouest que l'on descend de Nord en Sud, sans véritable stratégie... A mesure que l'on descend vers le sud, on se rend compte que la bière à Puycelsi n'a pas beaucoup d'intérêt... shame ! peu de balise dans le secteur...
Les balises vont maintenant s'espacer et le choix de l'itinéraire devient de plus en plus critique... on discute pas mal... et finalement on décide d'une trace assez originale qui remonte vers le Nord par les crêtes au centre de la carte... avant de repartie au Sud sur la base de vie... L'orientation nous paraît facile, du moins pour les balises que nous avons choisi... La difficulté tient surtout à bien lire la carte, c'est écrit tout petit !
On est à la BV à 23h avec 32 balises pour 38km... honorable, mais loin derrière Niko, Will et même Pierrot... On fait une bonne grosse pause jambon / bières++ / soupe avant de repartir à 0h30... Les organisateurs qui avaient repéré les bières dans le sac de Fredo nous appelle l'équipe (1)664 !
Dossard (1)664, ça ne s'invente pas !!!
La première partie sous la pluie + la rivière à traverser pour la 127 ont bien amoché les pieds... je change de chaussure / chaussette pour la suite et je crème sérieusement les petons... J'appréhendais la suite de la nuit, mais finalement ça aura déroulé... pas de grosse erreur... un peu de cafouillage et de la bonne fatigue au petit matin, mais on a continué notre chemin en negative split ! Bilan : 24 balises de plus et 39km de plus sur la seconde partie, pour un total de 56 balises et 77km.
Anecdote : on est un groupe de 6/8 à chercher une balise, dont niko & fino... Tout le monde (y compris mon fredo) part devant, je regarde la carte... hum... ? je me retourne et je trouve la balise toute proche... Du coup, je gueule : "Fredo...." (c'est lui qui a la puce). Tout le monde se retourne vers moi... J'enchaîne : "Euh... T'as pas du PQ ? j'ai envie de chier..." Tout le monde a compris et me rejoins pour bipper... Sauf mon Fredo qui fouille dans son sac pour m'apporter du PQ :-) On croisera les gars pas mal de fois par la suite qui nous referons la même blague ;-)
Et pour le genoux, bah... c'est pas clair, mais on dirait quand même que ça l'a décoinçé !!! En tout cas, même si on a fait un moins bon score que lors de l'édition 2017, nous avons eu l'impression avec Fredo d'avoir mieux maîtrisé notre sujet... Faudrait juste aller plus vite pour espérer concurrencer les Bonischtoumpfs ;-) Au final, de bonnes sensations et pas trop d'erreurs d'orientation... On aurait certainement pû améliorer notre stratégie en ramassant plus de blalise sur la première partie quand elles sont encore proches !
Trace GPS : https://www.openrunner.com/r/9906226
- Gronchon et Paul (DORBAR) 53 balises
Cela faisait 4 années qu’on me parlait de cette fameuse CO de 24h, après un lobbying régulier de la part de Nich Dudu et Niko entre autre, je me décide à le faire. Reste à trouver un binôme, pas de problème Niko nous désigne Paul et Moi comme binôme.
Donc feu, bon Paul ayant décidé de déménager à Caen, nous nous entraînerons séparément, et l’Infernou sera la première de notre binôme.
Après discussion avant départ, on prend l’option marche, Paul prend les grosses. Et c’est parti, la petite CO de chauffe, nous met en jambe. Puis c’est le grand départ vers l’aventure. Paul à l’orientation, on part comme la plupart sur la partie ouest de la rivière, là ou les balises sont proches. Les balises s’enchaînent à un rythme correct, sans PM jusqu’au Sud. Allez ! Il faut traverser la rivière (putain qu’est ce qu’elle est froide cette p..). Bon maintenant faut choisir, on prend les 4 balises au nord puis on redescend pour se rapprocher de la base de vie. Les papattes commencent à être un peu lourdes. Perso je n’avait pris que du sucré et le salé commençait vraiment à me manquer. On arrive à la base de vie vers 9h30 et 32 balises, avec une dalle comme je n’ai jamais eu pendant un effort. 45 minutes après on repart objectif une dizaine de balises, puis on verra. Tout se passe assez bien dans l’ensemble, cheminement sur courbe de niveau à plat, Azimut…. Toutes les balises cherchées trouvées (J’avoue que Paul y est pour beaucoup). 3H30 10 balises atteintes, on décide alors de rentrer faire dodo. Arrivé vers 4h, on croise les Bonischtoumpfs à la BV près à repartir, on rejoint nos sacs et là on croise les filles qui repartent aussi. Coucher 4h10, lever 5h45 (normalement c’était prévu 6h , mais j’ai réussi à réveiller mon binôme), Dudu et Nich sont à côté de nous. Je mets une paire de chaussettes et des pompes sèches et c’est reparti, tout frais, et au taqué… Mais pas pour longtemps, on enchaîne mais la fatigue est bien là. Puis c’est l’échec, on rate complètement une bifurcation énorme (sur la carte) qui nous mène à la 62. Là on cherche cette dernière mais pas du tout au bon endroit, en se persuadant qu’on est au bon endroit (tiens là c’est ça sur la carte...) pendant 30 minutes au moins et là on retombe sur la piste principale, « qui n’a rien à faire là » :-(. On remonte vers la 61 en faisant bien plus de lacets que prévu... C’est l’heure de prendre le chemin de retour il est déjà 9h et on n'est pas à côté, et on a une vitesse de croisière pas très rapide. On fait les balises au Nord qui nous ramènent à l’arrivée. Bilan 11 balises en 6h, pas glorieux! (Paul: et j'avoue que j'ai bien contribué à nous ralentir sur le matin...)
Très bonne expérience, à refaire dans 2 ans. Il faut que je continue à bosser mon orientation (y a encore du taf).
Bilan tactique: Avant le diner, on a épluché toute la rive gauche de la rivière, de balise en balise, c'était pas mal parce qu'elles étaient proches. Puis une fois la rivière traversée, on a cherché 86-116-114-87 avec retour sur la route (en tentant de limiter le dénivelé) Puis 82-81-80 en rentrant à la BV pour dîner. 32 Balises à 21h, on s'en sort pas mal! Ensuite, On repart dans le sud avec 77-75-76-74 (sans doute une erreurr)-73-(passage galère vers)-72-69-71-68-67. Lendemain matin, 66-65-64-63- on merde la 62,- 61 puis retour avec 117-110-109-107-108-105... On aurait du chercher la 106 entre 107 et 108, et garder le jus pour la 104 mais... C'est améliorable...
- Titor et Mathieu (Pastix) 49 balises
Après un début de saison à s'entraîner en CO nocturne avec Orel et Nico, on s'est finalement inscrit à l'édition 2019 moyennement confiant sur notre capacité à finir la course... Mathieu n'avait jamais fait de CO depuis son CM2 ! Bon, l'objectif annoncé était de faire mieux que l'équipe des manches à couille et que l'équipe des GrimpeGrils :) Orel était incertain la semaine précédente, ça semblait bien parti. Avec aucun repères sur ce type de distance on s'est lancé prudent sur le début de course, d'autant que notre stratégie semblait coïncider avec les équipes de Paul/Éric et Orel/Fredo. Tout le début s'enchaîne parfaitement à l'exception d'une tentative pour gagner un peu de distance avec un azimut hasardeux à travers du vert un peu foncé, résultat on se retrouve derrière, mais on reprend confiance sur la bonne série suivante. Une balise 88 pas facile sur la falaise, et un passage de gué, on était pourtant prévenu sur la video de l'édition 2017... On nous avait aussi parlé de la pause au sympathique bar de Puycelci, mais vu la carte cette année, le détour était bcp trop important, on repart donc vers le nord et on croise l'équipe soulébonichon sur la route, ils vont justement au bar, mais en voiture !
La pluie et la fermeture du gîte à Peyre Blanque ou on espérait attraper un sandwich gâche un peu le moral, mais le compteur défile jusqu'à la tombée de la nuit. On sort les frontales et on attaque la partie nocturne. La frontale de Tthor était restée allumée dans le sac, un premier jeu de piles gaspillé et plus de réserve avant la la base de vie :( Un concurrent nous double en courant avant la balise 79, mais on le rattrapera vite car il jardine un peu, ça continue de bien s'enchaîner mais le genou de Mathieu commence à tirer. On arrive à l'erreur majeur de la course. On tente d'aller chercher cette balise 83. On croise l'équipe des filles qui nous annonce qu'elles ne l'ont pas trouvée, on en profite pour regarder attentivement la carte et on va essayer de passer par le bas pour rentrer dans le fossé. Ça cafouille grave, pas moyen de passer, de nuit, on comprend plus rien, le terrain accidenté semble même plutôt dangereux. On prend la décision de revenir sur le chemin puis on laisse tomber : on a perdu pas mal de temps et d'énergie sur cette balise et le genou de Mathieu ne s'arrange pas. On redescend sur la balise 80 mais on commence à perdre en lucidité. Tthor s'énerve et a l'impression de ne plus être sur le bon chemin, pourtant on tombera bien sur la balise, mais il est temps de rentrer à la base de vie. Vers minuit, on retrouve les manches à couille, équipe renommée 1664 sur le camps de base, qui finissent leur second pack de bières, mais il faut bien reconnaître qu'une petite mousse remonte moral, d'autant qu'on semble avoir quelques balises de plus au compteur (35 vs 32) et le regard en coin d'Orel laisse penser qu'il ne s'agit pas d'un bluff ;)
C'est la tournée des manches à couille
Ils vont repartir immédiatement et grosse erreur pour nous, on décide aller dormir : 4h dans le duvet, c'est sûr qu'au réveil j'ai l'impression d'avoir des jambes toutes neuves ! Et le genou de Mathieu semble tenir. On repart vers 5h30, la seconde partie nocturne sera courte, ça ne nous empêchera pas de faire une boulette d'orientation en quittant la base, mais Nich et Dudu ne font pas bcp mieux et on retombera sur eux quelques minutes plus tard :) On enchaîne prudemment la série des balises 66 à 61. Mathieu au courage, et avec quelques glissades plus ou moins contrôlées, va dans les trous pour valider les balises, mais il n'avance plus très vite, la moyenne baisse. Il faut prendre une décision critique : tenter d'aller vers l'est prendre qcq balises supplémentaires ou commencer à rentrer. Tthor opte pour la solution prudente, on va rentrer et récupérer tout ce qui reste en chemin. Les jambes faciles, il fera un bonne partie des dernières balises en courant, même si le tracé final est loin d'être optimal pour le dénivelé, il y a des progrès à faire sur la lecture de carte. Je croise les manches à couille sur la balise 106, ça sent bon la fin de course, il n'y a plus de balises à proximité, on arrivera avec 30min d'avance sur la ligne d'arrivée. Les manches à couille finissent devant, mais on arrive au temps à passer devant les GrimpeGrils. Au final, c'était une super expérience, 70km, 3000d+, 49 balises, à renouveler absolument et en évitant nos erreurs de débutants on doit pouvoir faire beaucoup mieux. On signe pour 2021 !
- Fino et Niko (les Bonichtroumpfs) 74 balises
Encore une belle aventure. Finot arrive cette année avec une hanche re-surfacée et moi avec une préparation en demi-teinte. On va bien voir ce que ça va donner. En tout cas ça fait bien plaisir de se retrouver tous ici pour une "petite balade en forêt". Les balises semblent moins concentrées que lors de l'édition précédente, mais l'option de commencer par ratisser la partie Ouest (comme en 2015) nous semble la bonne. On croise les autres régulièrement : "Merde Orel et Fredo... on doit avoir fait un mauvais choix ! ;-)" "Tiens, Nich et Dudu, ça va les gars", "Tiens les vieux crocos 79" (cf vidéo ci-dessous).
balise 80
Après la 80 on croise Julie et Antoine en 206 :-(. Une fois la nuit tombée on croisera Will et Boris au Sud Est qui tournent en sans inverse. Fino drive toute cette première partie de main de maître. On fait quelques petites erreurs (dû à moi), surtout autour de la 38, mais à chaque fois on s'en sort bien... la chance est avec nous ;-). On retrouve Adri à la balise 55. On arrive à la base de vie à 2h avec 51 balises dans la musette, mais on a bien tapé dans les réserves et les douleurs articulaires sont plus que présentes. Grosse bouffe, 1 anti-inflammatoire, une petite sieste "time boxée" d'1h, 1 p'tit dej et on repart presque frais. On ratisse la zone au Nord de la base de vie, une grosse erreur nous amène vers la 60 au lieu de la 59 et nous ajustons à la baisse notre stratégie. Comme il y a 2 ans et on retombe sur Amandine et Gg. Une fois arrivé plein Nord, les batteries sont à plat. Il n'y à "plus qu'à" redescendre sur Bruniquel en récupérant les balises sur le chemin. On passe la ligne d'arrivée après 88km et 3600m de D+ et avec 7 tiques ;-)
- Benji et Gaelle (les Azimutés) 20 balises
- Ju et Greg (les fruits du chêne) 43 balises
- Antoine et Julie (soulébonichon) 13 balises
- Will et Boris (les sangliers) 47 balises
- Adri Solo - 66 balises
Après un temps d'hésitation je décide de m'aligner en solo sur cet Infernou après une édition 2017 de rêve avec mon pti Benji. Je me rassure 3 semaines avant sur mes capacité à m'orienter en solo lors d'une reco bien sympa avec Amandine et Fino. Enfin je pars en rando 4 jours dans les Pyrénées en mode cabane de chasseurs histoire de pas arriver trop frais, faut pas déconner ^^
Une journée de repos et me voilà sur le parking en train préparer le sac de base de vie, ça fait plaisir de voir autant de Grimperoots sur la ligne de départ :) La CO urbaine passe super vite, comme d'hab je topote à l'arrache la carte et décide de repartir sur la même stratégie qu'il y'a 2 ans : faire le nord puis l'est de la carte et se garder l'ouest avec sa forte concentration de balises pour la fin. Bref ce que personne ne fait mdr
Je me retrouve très vite seul et ça c'est vraiment le pied par rapport au trail. En plus en solo tu peux faire ton propre rythme, t'arrêter quand tu veux, accélérer sur un joli single mais en gardant un oeil sur la carte. Je suis content de cette après midi mes sensations ne sont pas si mal et j'ai trouvé toutes les balises que je visais même si elles ne sont pas nombreuses.
La nuit tombe vite, j'ai un peu d'appréhension car avec Benji on avait jardiner sévère y'a deux ans, mais la tout se passe bien. Juste un bon 5 min à plus savoir du tout où je suis sur la carte et où je tombe par hasard sur la balise tant convoité, ouf ! Car en solo quand t'es paumé tu peux même pas accuser le collègue.
Mais ma frontale que j'avais mis trop forte montre des signes de faiblesses, heureusement lors d'un ravitaillement en eau je vois niko et fino qui débarquent, nous avons le même itinéraire pour rejoindre la base de vie via 3 balises. Un super moment pour moi car un des rares moments partagés sur cette course, j'en profite même pour essayer de les perdre dans une forêt impénétrable bien pourrie^^ Encore une fois respect à eux car je l'ai trouvé pas tout neuf en allant à la base de vie.
Arrivé à la base de vie vers 2h, je fais un arrêt éclair de 20-30 min le temps de définir une stratégie pour la fin de nuit. Hormis mon premier échec sur une balise (grosse erreur sur la balise du sommet au dessus de la base de vie) la nuit se passe super bien. J'arrive à accéder au causse de l'ouest de la carte au lever du jour (Fino m'avait dit qu'ils y avaient passé 6h, ça m'a bien aidé).
Et là c'est toujours 2 sentiments qui sont partagés, tu sens que tu t'approches de la fin mais ils te restent un gros paquet de balises à aller chercher car la concentration de balises est très importante sur cette partie de la carte. Du coup c'est le feu jusqu'à la fin avec un gros rythme et un peu de pression, je finis par abandonner ma dernière balise juste au dessus de l'arrivée et je me tape même un sprint en ayant peur de finir hors délais^^ Il me restera finalement 5 min de marge, je finis avec de belles crevasses sous les pieds et le sentiment de mettre régaler. Dans 2 ans j'en serais !!
Pour ce qui est du solo, je pense qu'il faut vraiment en avoir envie, l'expérience est vraiment différente à deux, mais je vous encourage vivement à le tenter.
Après-course
Un grand merci aux organisateurs pour cette super course !!!
Récupération active de Paul et Gégé (qui a un p'tit côté Laurie Peret ;-))
En pleine forme dans la voiture du retour...
Jusqu'à ce qu'elle tombe en panne d'essence sur la route du retour.
Grosse ambiance à la soirée de récup... Allez, on lance un blind-test et on laisse Orel parler ;-)
Chacun a ses techniques de récupération ;-)
La pelloche
Vidéo des Crocos :
Biblio
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