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- Écrit par jc
- Création : 4 mai 2020
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Avant notre seule limite était celle de notre imagination… et de nos bras aussi parfois !
(Mini-CR en souvenir de 2 sorties du temps d’avant.)
Fin aout, on a deux jours avec Cédric pour retourner raper la peaux des doigts sur le granit incroyable du Néouvielle. On y avait fait un (trop) bref passage en 2018, et ça nous avait bien plu (CR de L’ombre du doute).
Après une nuit sur la route du refuge de la Glère, on est réveillé par un trafic routier peu commun. Mais c’est quoi ce bordel ? On avait pas fait gaffe, on tombe en plein dans le GRP ! On monte avec les participants jusqu’au refuge (après avoir laissé la caisse au parc à bestiaux, au pied du raidillon). Eux reprennent des forces au ravito avant de monter vers la Hourquette de Mounicot, nous on dépose qqs affaires, et on file vers les Pics d’Espade.
On attaque par le Petit, avec Diapason : magnifique voie, la dalle finale est sublime.
Très belle vue aussi du sommet !
Et comme on a du temps, on enchaine avec le Grand, Noir Tango : encore de la grimpe géniale sur un granit dément.
On redescend au refuge avec le soleil qui décline. On arrive juste à temps pour boire une bière en terrasse avec les restes du ravito du GRP. Excellent accueil des gardiennes de la Glère !
Après une nuit réparatrice au refuge, on repart vers la face SW du Néouvielle. On pense que c’est un peu plus loin en fait c’est nettement plus loin. Mais le cadre montagne (on est presque à la brèche du Néouvielle) compense largement l’effort. On choisit Les lagopèdes, la classique du secteur. La voie est très belle (on a juste un peu cafouillé pour trouver l’attaque). Le granit est là aussi au top, coloré, avec de belles sculptures (nervures, knobs).
Au moment de repartir, on se dit que c’est vraiment site extraordinaire, qui méritera bien au moins encore qqs visites (Pikachu, Grelon d’Ingre, En rouge et noir, …)
Début octobre, on a à nouveau un créneau : direction Ordesa.
Pour notre première voie sur la paroi de la Cascade, on a choisi une grande classique pas trop dure, le Dièdre des cons casseurs. On commence à avoir nos habitudes, et on se pose la veille au soir (tard) à notre petit bivouac un peu avant Torla. Le jour J, on attaque la marche d’approche juste avant d’éteindre les frontales (les jours diminuent vite, et ça fait toujours des grosses journées ici…) Comme souvent, on termine celle-ci
avec un petit pincement en regardant au-dessus le dédale de dièdres, toits, surplombs : c’est raide et c’est un beau bordel !
Les 3 premières longueurs remontent le long d’une aiguille décollée puis traversent à gauche. L4 (6a+ et A1) et L5 (6a pas évident) amènent au pied de trois longueurs très classes (6b+ 6a 6a) : du raide, de la bonne prise, de l’ambiance. On se régale. Une dernière longueur moins définie, et c’est plié.
Très belle voie à recommander, les cotations sont plutôt gentilles pour Ordesa. Et comme d’habitude, la descente par les Clavijas du Cotatuero est un enchantement !
A peine 9h après être partis de la Pradera, on se retrouve devant une bière offerte par un gentil couple que l’on a aidé à descendre les Clavijas.
Juste une belle journée…
Commentaires
Ordesa, même depuis le fond de mon garage je trouve ça vachement impressionnant. .. j'en ai presque le vertige
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