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- Écrit par jc
- Création : 17 avril 2020
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L’été dernier, j’ai passé du temps à l’Ossau ! 3 visites en 3 semaines :-)
La première avec Cédric pour la voie des surplombs (CR).
Les deux suivantes en famille : la voie normale à 4 avec les filles, et la SE avec Sabine.
Début aout, je motive les troupes pour aller passer 2 nuits à Pombie, et tenter l’ascension du Jean-Pierre (Estelle aime beaucoup ce nom). On quitte le parking d’Anéou en milieu d’après-midi, assez chargés (on doit dormir dans la tente marabout, on a donc pris les duvets).
La météo prévoit des averses en fin d’après-midi, on espère arriver au sec. Finalement, les nuages se morcèlent de plus en plus, et on arrive au refuge avec un beau soleil. On s’installe, petite bière, et on profite de la fin de journée. Le refuge se remplit peu à peu. Comme je crains que ce soit la foule, j’ai les oreilles qui trainent. Mais il y a surtout des randonneurs qui font le tour de l’Ossau, et qqs cordées avec guide, dont Christian Ravier, que j’ai croisé la semaine d’avant au refuge de l’Olan !! Après le repas, on profite du coucher de soleil, et au dodo.
La tente est bien confortable. Réveil 6h, on est dans les premiers à déjeuner, et les premiers à partir (vers 7h, je préfère être devant si jamais ça bouchonne dans les cheminées). Pour motiver les petites jambes moins courageuses, j’ai découpé l’itinéraire en étapes façon Dora l’exploratrice :
- Refuge de Pombie - Chaos de blocs - Col de Suzon - Croupe herbeuse - Cheminée 1
- Cheminée 2 - Cheminée 3 - Rein de Pombie - Pointe de France - Pointe d’Aragon
Aucun souci, on a bien avancé dans les cheminées, on arrive au Portillon juste devant Christian et ses clients. J’ai pris une corde (30m) pour assurer les filles dans les cheminées 1 et 2, c’est bien.
Grosse pause gouter (!!) et on repart vers le sommet. Arrivés en haut, on prend
le temps de faire le tour d’horizon des sommets connus (ou pas), de manger (j’ai monté pas mal de bouffe), de faire des photos. D’autres cordées arrivent, mais au final pas grand monde. Les guides me disent que c’est plus tranquille l’été qu’en début d’automne.
On descend tranquille (désescalade assurée de la cheminée 2 et moulinage de la cheminée 1). On arrive au refuge vers 15h. Et on dort ici ce soir ! On va avoir le temps de boire des bières et d’aller nager dans le lac. C’est cool :-)
Le lendemain matin, retour à la voiture, petit tour de train à Artouste (marmottes surement payées par l’office tourisme…) et a la casa.
Très sympa ! J’ai aussi profité de ce séjour pour vanter à Sabine les mérites de venir grimper ici un de ces quatre. « Regarde, ça c’est la Pointe Emmanuelle … bla bla … et là les escaliers gris … bla bla … C’est beau hein ? » ;-)
J’ai été bon vendeur puisque 2 semaines plus tard, nous revoilà à Pombie !
Aujourd’hui nous avons essayé de reprendre nos marques dans une « petite voie facile pour se rassurer » au Col du Pourtalet. Escalada Pirenaica ne nous a pas vraiment rassuré au final ! Mais qu’importe, même pas peur. Demain on fait la SE :-)
Il y a moins d’approche que pour l’Eperon de la Vierge !
Après une nuit moins bonne (pour s’alléger, on a pas pris les duvets, erreur) on est encore au premier service pour le petit déjeuner, la SE c’est quand même un belle couenne. On attaque juste avec les premiers rayons du soleil, ça fait du bien.
Comme prévu, les premières longueurs ne sont pas difficiles, mais il ya toujours
un pas où il vaut mieux s’appliquer, et les traversées (surtout descendantes)
c’est pas le top en second (!!) On arrive ensuite aux escaliers gris, et là je sens
*un peu* de déception pour Sabine « Mais elles sont vachement hautes les marches ! Et elles sont pas droites !! »
On se retrouve au relais sous le grand dévers (bien pourri le relais d’ailleurs, pitons branlants). Première pause ovomaltine, et on enchaine.
C’est beau mais ça grimpe, il y a dans chaque longueur un petit pas athlétique qui traine. Mais c’est beau ! On est seul sur la muraille, la météo est parfaite, on se régale. Deuxième pause au niveau du toit jaune. Je sens que ça commence à tirer sur les bras « C’est encore long ? ». Non, c’est plus très long. On traverse à droite au-dessus du toit, puis on ne rate pas les cheminées de l’Aiguillette Jolly. Petit regard pour moi en passant à la jonction avec la Directe (CR). C’est bientôt l’enjambée ! « Ah c’est plus facile qu’à l’arête de Marseille « ;-) .
Un petit rappel et on rejoint les Vires. Encore un peu de concentration et on rejoint la Raillère.
Au retour au refuge, on refait les sacs en buvant une bière à Pombie Beach. On discute un moment avec Eric et Aicha qui font le tour de l’Ossau en famille :-) Et on repart un peu à contrecoeur de ce petit coin de paradis…
En montant vers le col, je montre une dernière fois « Tu vois ça c’est les escaliers gris… »
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