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Une voie Ravier dans les 100 plus belles : le rêve. J'avais ce projet dans les cartons depuis un moment. Seulement les temps d'approche et de retour m'avaient toujours dissuadé. Le destin a dû m'entendre. François Luc, pote du club de montagne, me propose cette course à l'occasion d'une soirée escalade (comme quoi la salle a du bon pour le terrain d'aventure). Je ne suis pas en grande forme et ma dernière course remonte à plus d'un an mais il y a certaines opportunités qu'il ne faut pas louper. Aussi je compte sur lui pour nous sortir d'affaire si j'ai un coup de mou.

 

Participants : François-Luc et Pot'Alain

 

Mon camarade Pot’Alain (au passage, je me permets une digression, est-ce la tradition ici-bas d’affubler son prénom du préfix « Pot’ » ou bien une particularité de mon camarade Alain ? Je subodore que l’utilisation d’un tel préfixe suppose la validation de divers rites initiatiques auxquels je n’ai pas participé. Cela étant dit, nous restons donc sur la description prévue par mon compagnon de cordée concernant les participants à cette escapade à savoir : François-Luc et Pot’Alain)…

Mon camarade Pot’Alain donc, me demande instamment de compléter son compte rendu de notre petite virée à l’éperon des Esparrets. Je m’exécute derechef, avec quelques jours de retard toutefois.

Concernant le choix de la sortie, tout pareil je me dis qu’une voie Ravier de belle amplitude ça ne se refuse pas. Et puis, je compte sur mon compagnon en cas de coup de mou !

Déroulé globale de la sortie (sur une idée de François-Luc)

  • Montée au refuge de Tuquerouye depuis les Gloriettes le vendredi après-midi,

  • Le lendemain approche, voie puis bivouac au sommet du Mont Perdu,

  • Troisième jour : retour aux Gloriettes

Montée aux refuge de Tuquerouye

Alors qu'un grand beau temps était prévu nous nous sommes retrouvés dans les nuages. Contrairement à certains des camarades Grimperoots nous n'avons pas loupé la bifurcation grâce au topotage minutieux de mon camarade de course. De mon côté je pensais avoir gardé l'itinéraire en tête mais pas du tout d'autant que je l'ai essentiellement parcouru l'hiver.

Le « topotage minutieux » consistant en l’occurrence en une carte mal géolocalisée chargée dans l’appli GPS du téléphone. L’ange gardien des montagnards a bien voulu ce soir-là que nous ne dormions pas dehors…

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refuge de Tuquerouye

La course

Approche : les descriptions des topos sont bien faites. Arrivé à l'extrémité du lac il est en effet intéressant de s'orienter vers le balcon de Pineta même si nous devons parfois revenir en direction du plateau. Arrivé dans les environs de la vire l'itinéraire est très bien cairné. Pas moyen de se tromper compte tenu du passage obligé sous un bloc (alt 2500 m).

En haut de la première cheminée il y a une plaquette qui permet un rappel. Cette solution est peut-être aussi rapide. Conformément aux topos nous franchissons un mini-ressaut qui permet d'accéder à la seconde cheminée. Après une désescalade plus ou moins commode nous arrivons au pied de la paroi que nous longeons dans un terrain sans difficulté mais parfois désagréable dans des passages avec des éboulis croulants.

Nous finissons par trouver l'accès de la voie environ 30 m gauche d'une dalle noire. Un éperon qui présente une partie déversante à sa base sépare la voie de la dalle. On trouvera un cairn dans le début de la voie. Ce sera le dernier cairn de la sortie.

A noter que nous n'avons pas trouvé de marques rouges dans cette approche contrairement à ce qu'indique certains topos.

A la lecture de divers récits, nous nous attendions à une approche réellement paumatoire et exposée. A vrai dire je n’ai pas eu cette impression. En effet, je pense que l’option du rappel est sans doute la meilleure pour franchir les cheminées de descente. Outre le fait de s’économiser un peu d’adrénaline, cette option a l’avantage de permettre de se rendre compte un peu plus tôt d’un éventuel oubli de corde dans le sac ! (je précise au mépris du suspense de la suite de ce récit que ce ne fut pas notre cas)

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Passage de la 1ère à la seconde cheminée de descente

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Les 2 cheminées vues de plus bas

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Dalle noire. Le départ est à gauche de celle-ci.

L1 : il s'agit plutôt d'un dièdre dans le IV gentil dans un rocher plutôt sain. Au bout d'une trentaine de mètres passer à droite de l'arête et remonter 3 à 4 mètres pour trouver le relais sur deux pitons.

RAS : Je l’ai trouvé facile aussi. D’autant que c’est Pot’Alain qui a monté la corde !

L2-L4 : retraverser l'arête de droite à gauche et continuer s'élever légèrement vers la gauche pour suivre l'arrête jusqu'à un ressaut. L'emplacement de bivouac indiqué dans certains topos est plus que spartiate.

L2-L3 peu marquées. Plusieurs options d’itinéraire semblent possibles. L4 sur le fil il me semble (ah si j’avais écrit ce compte rendu plus tôt !!)

L5-L6 : c'est à partir de là que les difficultés commencent. La traversée n'est en effet pas des plus joyeuse même si nous avons pu poser quelques coinceurs avant la partie la plus délicate. La cheminée dans la dalle, très esthétique en effet, est exigeante pour du IV avec des pas de IV+. Comme j'étais cramé suite à la traversée j'ai relayé dans cette cheminée pour laisser François-Luc passer en tête. De toute façon je ne suis pas certain qu'il soit possible de déboucher sur l'arête avec un rappel de 50 mètres.

Certaines courses incitent au questionnement avant de s’y lancer. Ce fut un peu le cas pour cet Eperon des Esparrets. Celle-ci offre en plus la possibilité rare de s’en poser encore plus APRES ! J’ai considère la traversée réalisée par Pot’Alain comme un gros morceau de bravoure assez supérieur à ce que je m’imagine comme étant du IV+ la plupart du temps. Le camarade ayant réussi à placer 1 voire 2 coinceurs avant une partie plus ou moins déversante, et tout à fait malcommode. Bravo ! La suite dans la cheminée ne m’a guère plus inspirée. La dalle est fort belle certes. Et toutes ces prises orientées vers le bas sont du plus bel effet, c’est sûr ! La cheminée ressemble à un infâme goulet au rocher péteux où même le père Noël aurait peur d’y coincer sa hotte… Bref, j’en fait un peu trop sans doute… Je pars en ayant soin de placer tous les mètres des friends tous plus inaccessibles les uns que les autres, histoire de me venger de Pot’Alain qui m’a fait passer devant !

Je crois que je me demanderai longtemps si nous avons suivi le chemin « classique » dans cette partie. J’ai relu plusieurs récits de cette course. Je n’ai pas trouvé de mention concernant ce passage, qui nous a paru pourtant le plus difficile de la course. De plus nous n’avons pas trouvé l’ombre d’un piton dans tous ces passages alors que nous en avons trouvé à d’autres endroits parfois plus aisés.

Bref, Pot’Alain essaie bien de me raisonner en me disant que nous n’avons pas vu de meilleur passage, pour moi le doute subsiste…

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L7-L8 : poursuivre la crête sans difficulté,

En haut de L8, nous trouvons l’emplacement pour le petit rappel de 15m. Ouf, ici on est dans la voie !

L9-L10-L11 : nous ne sommes pas parvenus à récupérer la deuxième cheminée (photo dans les 100 plus belles) tel que c'est décrit dans les topos. Nous sommes bien allés dans la première cheminée mais nous avons prolongé par un dièdre gris clair pour éviter la traversée délicate qui permet de rejoindre la seconde cheminée. Nous avons trouvé l'escalade du dièdre assez soutenue et relativement engagée. Sur cette partie il faut rester vigilent sur la qualité du rocher. Cette portion doit pouvoir se faire en deux longueurs mais nous avons préféré fractionner en trois petites longueurs compte tenu de la difficulté même s'il n'est pas facile de relayer.

Le topo dit : « Ne pas aller dans le dièdre, s’engager dans la première cheminée à droite sur quelques mètres puis passer dans la seconde cheminée encore à droite ».

C’est mon tour ! (mais comment Pot’Alain a-t ’il manigancé ça ?). Je pars, j’ignore royalement le dièdre. Je démarre dans la première cheminée. Je suis le topo à la lettre ! Bon sauf qu’à un moment je dois passer dans la cheminée de droite. Pas vu le bon passage. Ou bien cela ne m’a pas paru engageant. Les 2 sans doute. Bref je continue dans ma première cheminée. J’y suis habitué maintenant, je m’y sens bien… D’autant mieux que j’y trouve 2 pitons fort bienvenus ! C’est fou comme un petit bout de métal, signe d’une présence humaine forcément amie, peut faire du bien au moral ! C’est peu après que je me suis dit que Pot’Alain méritait bien de prendre sa part de cet itinéraire original. Je bricole un relai fort inconfortable (je suis bien puni de mon altruisme mal placé). Pot’Alain sort la cheminée de manière très élégante, quelle classe ! Il me reste un bout de dièdre-cheminée pour aboutir sur l’arête, où nous retrouvons le descriptif du topo. Nous aurions donc chuinté le bloc coincé ! Possible. L’itinéraire suivi nous a paru toutefois relativement naturel. Ce passage me laisse moins de question que celui de L5-L6…

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Le dièdre et les 2 cheminées vues d'en bas

L12 : Poursuivre l'arête qui est facile (II/III)

Je mange quelques graines bien méritées. Nous avons sorti les plus grosses difficultés. Le reste n’est maintenant qu’une affaire de patience. Pot’Alain tel l’ascète Pyrénéen, ne mange rien !

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Sur l'arête de fin

L13 : Nous avons parcouru la magnifique virette (un des passages les plus beaux car original). L'arête qui doit être jolie elle aussi mais nous n'étions déjà pas très en avance.

La virette est d’autant plus magnifique qu’elle est facile. A ce moment de la journée, nous l’apprécions !

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Pot'Alain sur le relai depuis la fin de la virette magique

L14 : Comme indiqué dans le topo emprunter le couloir de droite puis rejoindre celui de gauche. En remontant ces couloirs en opposition le terrain est beaucoup plus sain qu'il ne semble vu du relais.

RAS : Cette dernière longueur n’a de mémorable que d’être la dernière…

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Par ici la sortie !

Ensuite assez long cheminement dans un terrain varié jusqu'au col oriental. Et là ce n'est pas tout à fait fini puisque nous nous retrouvons face à une belle paroi verticale. A partir du col remonter à gauche en direction d'une zone humide. Nous arrivons sur un replat où il est facile de relayer. Ensuite poursuivre la vire et contourner l'éperon de 5/6 mètres, remonter à la verticale pour récupérer 2 pitons, poursuivre vers la gauche pour récupérer une vire humide et franchir un petit ressaut pour trouver un relais sur une terrasse juste au dessus (II/III). Ensuite un dernier petit ressaut puis partir à gauche pour retrouver une vire en éboulis légèrement ascendante. La poursuivre et pour récupérer une sente qui accède au Mont Perdu.

Quand Pot’Alain parle de « terrain varié » il faut comprendre éboulis croulants la plupart du temps et à quelques endroits, éboulis très croulants. Bref c’est assez pénible et nous n’avons plus beaucoup de carburant dans le moteur. L’ascèse de Pot’Alain commence à porter ses fruits (au sens propre aussi d’ailleurs puisque Pot’Alain aura porté tout le week-end des pommes qu’il ne mangera jamais). Bref nous ne sommes pas au top mais nous parvenons au col oriental sans histoire.

Une barre rocheuse constitue notre dernier obstacle vers le sommet. A première vue, ce n’est pas très engageant. Pas de passage évident, c’est humide, bof…

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Ultime obstacle !

Nous remontons quelques éboulis, puis un premier socle en rocher. La traversée de ce point semble hasardeuse. Redescente de quelques mètres. La corde refait son apparition. Je pars pour une longueur en traversée à gauche dans le mouillé. Pot’Alain m’encourage : « ça tient bien le mouillé ! ». Me voilà rassuré…

Je trouve finalement les 2 pitons du topo, (j’ai déjà parlé du petit bonheur de les trouvé je crois), je passe au-dessus puis continue encore un peu à gauche. Relai au niveau de l’eau qui coule. C’est la meilleure des Pyrénées, celle de notre bivouac ! Finalement, il avait raison Pot’Alain, c’est bien le mouillé !

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Eau bénite !

Dernière petite longueur qui nous ramène à droite dans une pente d’éboulis (tiens encore !), après quelques gradins nous retrouvons le cheminement bien tracé de l’itinéraire de l’arête Est venant du col du Mont Perdu.

Il nous reste une petite randonnée bien fatigante jusqu’au sommet. Pot’Alain jure que plus jamais il ne partira sans ses graines ! Mais je ne le crois qu’à moitié…

La nuit

Bivouac agréable au sommet avec un magnifique couché de soleil. Il n'y avait plus d'emplacement protégé à l'heure où nous sommes arrivés. Nous avons donc été assez chahutés par le vent mais la température était clémente. Je me suis rappelé un bivouac hivernal dans le secteur avec les fameux frères Bonichtroumfs. Chouette souvenir.

Nous sommes au sommet à 19h30. C’est blindé ! Pas une chambre de libre ! Mais qu’est-ce que c’est que tout ce peuple, sur NOTRE sommet ? Bon ils sont tous pardonnés, l’un d’entre eux plantera peut-être un jour un de ces pitons qui me font si chaud au cœur…

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Summit !

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Retour

Descente : pour franchir la barre qui est en contrebas du col de cylindre nous avons pris la cheminé la plus à gauche en regardant vers le bas. Bien qu'une corde fixe soit installée la descente n'est vraiment pas commode. Il est donc préférable de descente en rappel (un piton posé) ou d'aller chercher la cheminée plus au centre de la barre. C'est bien décrit dans le topo d'Orel : http://www.grimperoots.fr/j3/index.php/les-crs/montagne-ete/471-rando-au-cylindre-du-marbore

Je confirme que la descente par la fine corde fixe, est bien malcommode, la « bonne » cheminée pour l’été semble être plus à droite (dans le sens de la descente).

Descente jusqu’au Gloriettes sans histoire, si ce n’est que le temps passé à attendre Pot’Alain qui s’était mis en tête de draguer toutes les randonneuses du chemin…

Nous retrouvons la buvette entrevue le vendredi soir. De notre terrasse, nous voyons le Mont Perdu en sirotant notre bière. Quelle satisfaction !

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Quelques impressions

  • Mais comment les frères Ravier ont pu trouver cet itinéraire. Il fallait de l'audace pour partir à l'aventure dans un endroit aux échappatoires improbables à partir d'L5,

  • Escalade exigeante et engagée dans les parties en IV (je n'ose pas imaginer si nous étions passés par les pas en V),

  • Peu de longueurs difficiles mais celles-ci se méritent,

  • Grimpe vraiment montagne où nous avons beaucoup poussé sur les pieds. Reste que les bras étaient également entamés à la sortie,

  • Course ample par sa longueur si l'on inclut l'approche et les portions en marche,

  • Selon mon camarade la voie se renouvelle tous les deux ans compte tenu des chutes de pierres. Il faut être très vigilent car toutes les prises ne sont pas béton,

  • Terrain très varié avec quelques portions d'éboulis réellement pénibles surtout sans bâtons,

  • C'est pas mal d'avoir un compagnon de cordée solide (François Luc aura pris le relais dans la cheminé et aura commencé les longueurs difficiles dans L9-L11,

  • Malgré le poids très bonne idée de bivouaquer au sommet car il aurait été difficile d'enchaîner 3 heures de marche pour rejoindre Tuquerouye. De plus les coucher et levé de soleil étaient vraiment superbes avec la vue sur Pineta, le canyon d'Anisclo et le canyon d'Ordessa,

  • Un putain de beau souvenir. Un de mes tous meilleurs en ce qui concerne une voie d'alpi avec la Ravier au Tozal que j'avais gravie avec les Bonichtroumfs.

  • Sans doute la course dans laquelle je me suis le plus engagé.

  • Merci à Pot’Alain d’avoir eu pour lui et d’avoir su m’insuffler cette énergie sans laquelle nous aurions sans doute fait une réchappe.

  • C’est une grande satisfaction d’être venu à bien de cette aventure.

  • Toutefois, jJe ne conseillerais pas cette course à quelqu’un qui serait principalement attiré par la « belle » escalade.

  • Un grand souvenir !

Quelques horaires

  • Montée à Tuquerouye depuis Gloriette : 3 heures

  • Approche : 2 h (1h30 dans le topo)

  • Voie : 7 h (nous avons un peu tricoté dans les manips)

  • Intégralité de la course jusqu'au Mont Perdu : 10h30 en tout (7-9 h dans les topos)

  • Retour depuis le Mont Perdu : 5h30

Matériel (avec des conditions où il y avait très peu de neige)

  • Quincaillerie classique d'une voie de TA. Nous n'avons pas pris de pitons car nous étions déjà assez chargés. De plus nous aurions vraiment des difficultés à les placer là où ils auraient été nécessaires,

  • Crampons pour le retour par le névé situé en contrebas du col du cylindre. Plus tôt dans la saison nous en aurions trouvé aussi dans la montée,

  • Bâtons utiles dans les éboulis croulant,

  • Chaussures basses

Topo

https://www.camptocamp.org/routes/55021/fr/mont-perdu-eperon-des-esparrets

http://romain-wagner.blogspot.com/2013/09/eperon-des-esparrets-au-mont-perdu.html

http://terrainspyreneens.unblog.fr/mo/

http://aventuraalpina.blogspot.com/2012/04/esta-es-una-de-las-grandes-escaladas.html

http://joanasin.blogspot.com/2010/07/mont-perdut-3355m-espero-dels-esparrets.html

https://www.mendiak.net/viewtopic.php?t=50146

https://www.mendiak.net/viewtopic.php?t=50146

http://circomarco.blogspot.com/2014/10/espolon-esparrets-via-ravier-400m-v.html

http://caracolesmajaras.blogspot.com/2016/09/espolon-de-los-esparrets-una-clasica-de.html

Commentaires   

# adrien 28-09-2018 10:26
Chapeau bas messieurs ! Sacrée aventure, j'en ai des étoiles plein les yeux :D
# tienou 29-09-2018 20:47
très beau récit, très belle et impressionnante sortie , vous m'avez fait vibrer :-* bon de la à y aller... :cry:
# benat 30-09-2018 06:59
Une course par an mais quelle course ! Et avec la manière avec ce bivouac sur ce sommet berceau du pyrénéisme. Merci aussi pour ce récit à deux voix. Beñat.
# cedric 30-09-2018 07:24
Un peu de pyrénéisme ça fait toujours plaisir ! Belle sortie qui semble se mériter et qui débouche sur un sommet mythique, c'est classe ! Une de plus sur la liste des choses à faire...
# jc 30-09-2018 13:32
La classe !
Rien à ajouter.

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