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- Écrit par Géraldine
- Création : 15 avril 2011
- Affichages : 3022
Bon ça y est, c’est fait, marathon bouclé pour Anne et moi dimanche dernier à Paris, youpi !
Par rapport aux idées reçues, disons que ça dépend…
On se retrouve samedi après-midi après dépose des enfants pour récupérer les dossards, et boire un coup, une (des) petites bières pour les « coachs ».
Le soir vers l’Etoile tous les restos italiens sont pris d’assaut, donc après un apéro en terrasse (au cours duquel j’ai finalement cédé pour un bière devant l’insistance du barman), on finit donc dans un Thaïlandais manger du riz ou des nouilles sautées bien grasses avec poivrons, oignons, et tout le toutim… heureusement le ventre sera solide !
Réveil matinal (1/4 d’heure avant de partir pour les « coachs ») puis direction l’avant dernier sas.
Ca grouille de monde, sympa de voir les Champs comme ça.
Top départ, nous voilà partis ! Ca déroule bien, dans les 9km/h, tous ensemble les premiers km, pipi entre 2 voitures (bizarre à jeun), on ne s’arrête pas trop aux ravitos.
J’apprécie bien la traversée de Paris sans voiture.
Direction le bois de Vincennes, Yo découvre le château, ya du monde partout, des orchestres…bonne ambiance
Anne bien en forme commence à prendre son envol. Au semi, tout va encore bien, on est à quelques minutes d’écart : Fred avec Anne, et Yo avec moi.
Arrivent les quais de Seine, ça commence à être un peu plus dur, il fait chaud dans les tunnels, on rate Touf dommage.
Pour moi la fatigue monte au 25ème, mais pas de douleur particulière.
Au 30, voilà la muraille de Chine ! Anne me contredira parce-qu’elle ne la pas ressenti, mais je comprends enfin ce qu’est ce mur dont on parle. Yo se marre ; à chacune de mes plaintes, il me répond : « c’est normal », j’ai du mal à croire que ça peut aller mieux dans qques minutes ;
je m’étire, le moral est bon, on repart en courant, mais tout doucement… ça n’avance plus très vite autour de nous, beaucoup de marcheurs, du coup on double quand même ! A partir du 35, je me dis que maintenant faut finir, et que ça passera plus vite en courant, donc tout au mental, on y va ! Putain je l’avais jamais vu si grand ce bois de Boulogne .Le tee-shirt de Yo pue tellement que je lui demande de courir un peu plus loin…il prend des photos, avec son chapeau bolivien, un vrai touriste !
Enfin on y arrive, l’avenue Foch est là, le marathon est dans la poche !!!
Les crampes arrivent dès la ligne passée, elles ont été bien gentilles de patienter jusque là, ça rappelle les premiers jours de vélo avec les gersois.
5h13, c’est pas encore un temps de Kenyan, mais je suis satisfaite d’avoir terminé debout !
Bravo Anne, 4h38 en pleine forme avec une belle accélération sur la fin.
En définitive, c’était quand même super dur, il faut puiser loin dans les réserves et dans la volonté ; expérience nouvelle. Je ne sais pas si je recommencerai, mais en tous cas c’est un bon souvenir.
Les 7h de cours lundi ont été très dures (surtout les escaliers !!!). La tête qui tourne, bien faim, mais maintenant ça va beaucoup mieux, presqu’ envie de recourir J
Merci Yo pour tes encouragements pendant la préparation et pendant la course.
C'est comme un accouchement, on dit plus jamais ça ! et puis après on ne sait jamais ce qui peut se passer...
Commentaires
Ca me rappel beaucoup de choses
Et bravo aux "coachs" qu'il ne faut pas oublier.
Peut-être même que les quelques conseils alcoolisés du nouvel an auront été d'une quelconque utilité
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