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- Écrit par benat
- Création : 7 février 2022
- Affichages : 1388
Participants : JC, Beñat.
Deux jours de condensé d’alpi avec JC. Je n’ai pas tous les codes d’accès de l’équipe A, mais je sais par avance que ce sera intense et pas de tout repos.
Départ un dimanche matin bien froid de mi-janvier, rendez-vous à 6h30 à Bazas direction le soleil catalan. Pourtant, passé le tunnel de Vielha, on plonge dans la fosse à froid de Pont de Suert. Le thermomètre de la voiture flirte avec les –10° C. à 10h du matin. Heureusement, la paroi Sud de San Cugat prend bien le soleil et surtout est à l’abri du vent.
Aussi les plus de 300 mètres de dalles sculptées et ensoleillées de Calçotets feront oublier la longue route du matin. Love climbing.
Grimpe au soleil
Le gang des binoclars 74
Rappels no stress
Sopeira
La paroi de San Cugat surplombant le village de Sopeira
Tri du matos et préparatifs des sacs du lendemain aux abords du lac de Sopeira face à la paroi.
A Barruera, dans la vallée de Boí, on trouve la brasserie / pizzeria qui sert à toute heure ce qui nous permettra de manger (et de nous coucher) tôt. Nuit sous tente (pas si froide au final) dans la prairie repérée au préalable un peu en dessous de Caldes de Boí.
Le lendemain, c’est tranquillement que nous remontons à pied les 4 kms de route qui mènent au barrage de Cavallers et à ses cascades de glaces. Un peu trop tranquillement il faut croire, car on se fait griller la politesse au dernier moment par une cordée espagnole. On ne le sait pas encore mais ces 5 minutes de retard se transformeront facilement en plus d'une heure d’attente cumulée dans le parcours de la cascade d’Islandis, objectif du jour.
Je laisse volontiers JC mener la cordée. Je suis sans trop de mal jusqu’à la colonne terminale qui me permet, une fois de plus, de vérifier l’adage en trois actes :
- De loin : « ouf, ça a l’air bien raide quand même ! »
- Au pied de la cascade : « non, en fait, ce n’est pas si raide, ça va le faire »
- En grimpant les glaçons : « putain, ça déverse en vrai !? »
Lever de soleil sur le massif des Besiberri.
Le premier ressaut
Un bon réta sur les genoux à l'ancienne !
A l'approche de la colonne terminale.
Bienveillant envers mes bras et pour ne pas se gêner avec la cordée hispanique, JC coupe la longueur en deux en faisant un relais intermédiaire dans une cavité un peu glauque ornée de jolies stalactites peu rassurantes. L’ultime mur marque la fin de mes capacités en matière d’escalade glaciaire et c’est sans honte que je me laisse pendre quelques minutes dans mon baudrier le temps que mes avant-bras fassent un peu moins la gueule.
Descente sans encombre en rappels et désescalade. Mais le retour à la voiture paraît toujours beaucoup plus long et fatiguant que la montée à la fraiche du matin.
On profite enfin des quelques rayons d’un soleil pas très vaillant à la terrasse du bar de Barruera. Mais c’est sans compter avec les 6 heures de routes qui nous attendent.
JC, le menton dans la bière
Partis moins de 48h et ce sentiment d’avoir fait un break de plusieurs jours (#lesjoursintenses).
Commentaires
@Cedric : un commentaire sur San Cugat ?
J'aime bien les photos Sepia de Sopeira ;-)... mais encore plus celles de la cascade de glace avec le lac "mi-cuit"
Vous avez fait une nuit sous tente ou sous tentes ?
En tout cas : magnifique CR !
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