- Détails
- Écrit par Cyril
- Création : 13 février 2014
- Affichages : 1829
Participants : Etienne et Cyril
Guest : Seb
Lieu : vallée du Marcadau
Dans ce CR haletant, découvrez qui tient la caméra
Etienne ayant acheté son matos de ski de rando à Noël (enfin uniquement les skis), nous avons programmé une sortie test. Malgré les désistements des uns et des autres, Bordelais ou Toulousain, nous ne nous laissons pas démonter et maintenons la sortie.
Départ samedi matin à 9H pour le Pont d'Espagne, en mode grasse mat pour éviter la pluie annoncée le matin. On s'arrête louer des skis à Argelès Gazohst pour pallier le manque de peaux de Cyril. On picnic sur le parking du pont d’Espagne puis montons au refuge du Wallon avec une petite neige sans désagrément pour nous accompagner.
Ambiance truite au Marcadeau
Au préalable, boosté par cette super ambiance neige dans laquelle serpente un gave habité de fort belle truites Fario repérées en été, Etienne finit par déchanter à cause de l'échauffement de ses extrémités : brulure sur l’avant de pieds et ampoules a cause du plat. Ce sera son thème du WE.
Scoop : Etienne est en cloque
Nous arrivons après quelques ronchonnades au refuge pour faire des exercices d'ARVA pour Etienne : c’est très très instructif ! sous l’œil approbateur du collègue du PGHM.
Le soir, topotage avec le gardien (aidé du Pessac Léognan porté par Etienne : 2kg…). Notre objectif initial du Pic de Peterneille, totalement dans les nuages et déclaré avalanche niv 4 par notre collègue du PGHM local, nous semble trop ambitieux et nous réorientons vers le Pic de l'Affront, plus proche et mieux exposé.
Le topo des Graves
Un groupe de jeunes venus fêter leur anniversaire mettent l'ambiance.
Chauffé par les cris du groupe, Etienne passera la nuit blanche poursuivi par deux jeunes filles jusqu'au fond de son dortoir privé où il s’était réfugié pour ne plus subir les ronflements de Cyril, et des autres locataires.
Toujours en mode grasse mat, nous démarrons le lendemain vers 9H, le temps qu'une éclaircie nous éclaire le chemin. Malgré la visibilité, nous ratons le premier pont pour faire un détour par l'Ouest et nous commençons nos traces dans la forêt. Dur ! Ca nous casse vite les jambes et nous pausons régulièrement sur un rythme de 150m/heure.
Etienne fait le pont ce WE
Etienne à la trace
Nous sommes rejoints par Seb, local du refuge, qui tracera ensuite jusqu'au presque sommet. En effet, Etienne et le sommet étant trop raides, compte tenu des fortes précipitations de la veille, nous nous arrêtons au niveau du Presque Pic de l'Affront (bonne pioche à posteriori, voir CR d'Orel sur le même WE). (j’ai senti le désarroi de Cyril mais j’étais au bout de mes capacités/douleurs).
Photo presque sommitale par Seb
Nous attendons l'éclaircie et nous descendons en suivant Seb qui connait l'itinéraire. La neige, fraiche et légère est excellente !!
J'aime !!!!!!
Nous traversons la forêt dans des pentes prononcées, la neige jusqu'aux cuisses, poussant nos petits cris de plaisir : c'est un régal inégalé !! (Trop génial même si mes jambes douloureuses m’empêchent de profiter pleinement et malgré un vol plané la tête dans la neige après avoir déchaussé cause rocher affleurant...)
+1 !!!!!!!
De retour au refuge, on picnic au foie gras car il faut garder des forces pour la descente. Et effectivement, malgré le soleil revenu, la descente du refuge nous apparait comme la descente la plus longue et la plus douloureuse du monde. Il faut pousser sur les batons, patiner et faire chauffer les ampoules avant de pouvoir s'écrouler devant une bière au bar du Pont d'Espagne. (le plat du Marcadau sur neige qui glisse mal avec le sac et matos lourd : c’est le coup de massue de trop malgré un très beau paysage.)
Retour du soleil
En conclusion, Etienne a profité d'un échantillon complet de ski de rando pour son initiation Pyrénéenne : neige, poudreuse, site magnifique, ampoules... et peaux oubliées. Le temps nous a été finalement favorable et nous lui pardonnons facilement les quelques flocons devant le parterre de fraiche qu'il nous a offert. Ca reste un très bon souvenir après 3 jours de repos et de réflexion. Prêt à repartir pour améliorer les erreurs de chaussures, de poids, la caisse du randonneur qui n’y était pas pour rien et sa hernie convalescente non plus!
L'Affront, sur la route de Peterneille
Commentaires
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