Après une première tentative ratée le week end dernier par l’équipe réserve, le coup d’envoi des week end ski 2013-2014 est enfin donné.

Participants : Niko, Orel, Gronchon, Cédric (spéciales guest stars du dimanche : les garagistes Anto et Alain).

Départ samedi matin à la fraiche de Bordeaux. Contrairement à la semaine dernière où le départ reculait d’une heure toutes les heures, je récupère Orel qui a une demi-heure d’avance au tram. Il n’est pas au top de sa forme (jusqu’à quand pourra-t-il se pèremettre de tels excès ?) mais se sent quand même bien regonflé par les acclamations de la nouvelle génération dans le tram au rythme de « il descend de la montagne à cheval » qui lui font chaud au cœur.

On prend des forces chez Gronchon pour la sortie, et puis feu, direction Etsaut. Le trajet est plus pénible pour certains que pour d’autres (« Ça veut dire quoi effervescent sur le tube d’aspirine ? »). On en profite au passage pour se rencarder avec Alain pour le dimanche. On file repérer le départ de l’objectif du jour. Ça commence mal, dans la 1ere montée ça patine et on finit en marche arrière pour rejoindre la route du Somport. La neige est bien présente (ainsi que la conduite forcée du nouveau topo !) mais en plus faible quantité qu’on l’avait anticipé, et cerise sur le gâteau, il pleut ! Elle s’annonce bien cette 1ere sortie ;).

Point expresso au bar à Etsaut. Un coca pour Orel. On se déguise quand même en skieur et après avoir envisagé un départ plus haut vers le Somport, on maintient la Cristallière. On chaine et on arrive finalement au départ, où les fougères émergent encore bien de la couche de neige :(… Préparation sous la pluie bien sympa, on part avec les gants trempés… Très rapidement, cela se transforme en neige c’est quand même moins désagréable.

Ayant regagné pas mal de point de vies, Orel, pépère, se place à la trace. Ça suit tant bien que mal derrière avec le vent. Gronchon grimace un peu, Niko gère au mieux les talons, ça monte dans le blizzard. La hêtraie est bien sympa, la tranchée aussi. Une éclaircie arrive, l’objectif du jour se dessine. Allez on continue jusqu’au bout, sans manger (sinon c’est tricher !). On débouche sur une crête, “P*** il est pas à côté le con de sommet”. “Bon allez, on fait pas les Toulousains, fini la saison des presques”. Niko reprend les rennes, on s’abrite comme on peut pendant les bourrasques et … summit ! On suit avec Gronchon et… ben non pas Orel. Pèredu ? Non, une histoire de peau qui s’est décollée tout ça tout ça… Pour 2 mètres c’est dommage quand même. Au fait, Orel vous a raconté l’histoire du réencollage à Viella ?

On dépeaute dans des conditions de rêves, onglée et tout et tout. Gronchon met le casque, et c’est parti pour le dessert. Ca devrait etre bon dans toute cette peuf ! Ben non :(... Forêt très dense au début, gros requins. Une chose est sûre : ça sera pas la meilleure descente de l’année. On enchaine avec des plats, le manteau qui dégage jusqu’à l’herbe et puis les fougères qui bloquent les skis pour finir. Nickel ! Tout le monde y va de sa petite gamelle ! Retour à la voiture avant la nuit, direction le bar d’Etsaut puis le gite la Garbure après les quelques bières de récup bien méritées.

On se retrouve dans un dortoir tous les 4, douche chaude appréciée, Orel allume la cheminée et c’est l’heure de l’apéro. C’est là qu’on se rend compte qu’il faut payer en liquide et que certains boulets n’en ont pas. On fait les fonds de poche mais rien n’y fait : il manque 10 euros. Niko sort alors le grand jeu et après de nombreux clins d’oeil, il parvient à obtenir non pas le 06 de la gardienne (en même temps, ça lui pas servi à grand chose), mais carrément son adresse pour lui envoyer la somme manquante.

Bon repas arrosé d’un Pessac Léognan de récup, dodo, tout le monde est à plat. Ca touche le ski !

2ème temps : Soleil et poudreuse au Lasnères (2000m, S2, 1200m d+)

Réveil 07H00, on décolle doucement vers Bedous pour retrouver les guests, qui ont passé une super nuit sur du gros son (au moins eux c’était pas du ronflement…). Les bars sont tous fermés et Niko ne peut pas décoller sans son expresso… Retour à Etsaut, puis retour à Bedous (ça c’est de la mobilité pas douce) et direction Aydius. Alain trace tranquille avec ses pneus flambant neufs, ce qui n’est pas mon cas… Premier raidillon, et bim ça patine. Le local derrière descend de sa voiture. “Y a qu’ici que c’est pas terrible, après on voit le macadam partout. Vous voulez que je la monte votre voiture ?”. Aussitôt dit, aussitôt fait, un peu d’élan, à fond en seconde et ça passe à l’aise. Niko récupère le volant et c’est parti pour… 2 km avant qu’on sorte les chaines. Nous on le trouve plutôt caché le macadam et le ravin nous inspire moyen…