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- Écrit par cedric
- Création : 14 février 2013
- Affichages : 2228
Participants : Marine, Fred, Touf, Gronchon, Orel, Anna, Niko, Virginie, Cédric.
Le we ne s'annonçait pas terrible point de vue météo et nivologie. Petits échanges de mails traditionnels, proposition d'un plan cabane , réponse lucide des toulousains : " C'est quand même pas les conditions idéales pour une sortie de 2 jours….". C'est pas faux ! Allez, comme souvent dans ces cas là, on file à Barèges.
Arrivée en ordre dispersé des troupes, après un chainage généralisé à Luz. On se prend une bière de récup ou deux, après tous ces efforts, il faut au moins ça. On décide d'aller vers le Mount-Agut de Betpouey, fait par Niko et Virginie le we dernier.
Après une nuit relativement courte rythmée par de doux ronflements, on est presque à l'heure au parking. Le ciel est déjà bien chargé, le créneau de beau prévu par Météociel n'est pas là… Tant pis ! On chausse, hop hop hop c'est parti.
Iil y a déjà pas mal de monde devant dans cette classique relativement sûre point de vue avalanches. Y a pas à dire y a de la neige, les collocs ne peuvent s'empêcher de la goûter dès la montée…
Vent frais, il se met à neiger. On arrive à la cabane, allez on se fait un petit point au niveau du dernier arbre. La suite ne nous inspire pas confiance, et le plafond descend.
On dépeaute et c'est parti. Malgré les (ou grâce aux) faibles pentes (c'est selon !) on se régale à la descente dans cette neige fraîche et bien légère.
Allez, retour au parking, on remonte se restaurer à Barèges. Bières de récup, Médoc de récup, carbo de récup.
Pas le temps pour la sieste, la station de Barège étant fermée, on va en profiter pour aller se faire un petit tour tranquille à l'Ayré. Va pas falloir traîner, les sportifs veulent aller voir le match au Richelieu à 18h00 pétantes.
Petit bilan des troupes au départ : y a plus que les mecs. On a été si lourds que ça ce matin ???
Direction chez Louisette, on double des hordes de raquettistes (enfin pas tous, hein Touf ?).
Orel ne peut s'empêcher de prendre une bière au passage, on enchaine vers le haut du tire fesse. C'est bien tracé, mais bon. Les écarts se creusent, regroupement en haut du tire fesse. Touf, Gronchon et Fred choisissent de redescendre par les pistes. Niko, Orel et moi décidons de continuer jusqu'à l'arrivée du funiculaire. Je serre un peu dans cette dernière portion alors que mes acolytes sont en pleine forme. Va falloir s'y remettre ! Allez, on prend l'option forêt et c'est tout simplement E-N-O-R-M-E (enfin pour certains c'est leur quotidien ;-)) ! Une descente dans une poudre de cinéma entre les sapins.
On arrive pile poil au bar à 18h00. Là les chemins se séparent entre les merdouillent qui partent faire la vaisselle et les autres qui vont admirer la super prestation de leur équipe favorite.
Petite raclette bien sympa le soir, avec des débats animés autour de sujets poétiques comme compromis entre processeur et OS. Je me coucherai moins bête ce soir ! Pendant que Fred souffle son gâteau d'anniversaire, ça continue de tomber dehors.
Vivement demain (y a encore l'étape des ronflements à passer !).
Au réveil, on apprend qu'une petite coulée est arrivée sur un parking au niveau des thermes.
Niko essaye de s'approcher, mais c'est trop bien gardé par la maréchaussée. Comme la station est toujours fermée et après la descente d'hier, on resigne pour l'ayré.
Sur la route, on croise des personnes très conviviales. Est-ce du à la présence des gendarmes et des caméras à la recherche du sensationnel ? En nous voyant chausser : "Qu'est ce que vous faites ? Vous voulez mourir jeunes ?" Un peu plus loin, à l'attention d'Orel qui est en tête à ce moment là : " C'est vous l'encadrant ? Vous devriez pas y aller, on cherchera un responsable s'il vous arrive quelquechose !".Bref, on continue à s'avancer vers chez Louisette, sous un rayon de soleil.
C'est bien classe, il est retombé une cinquantaine de cm dans la nuit ! Heureusement que 2 ou 3 personnes sont passées devant à la trace ! Par contre ça pète de partout dans la vallée et le ballet des hélicos est incessant. Chez Louisette, fracture de moral de nos amis toulousains qui préfèrent redescendre vers la ville rose. On continue avec Orel et Anna vers le haut du funiculaire, la trace est trop raide il faut faire des Z.
Orel n'est pas au summum de sa forme ce matin, on voit repasser sous forme de sueur les diverses boissons absorbées la vieille.
On résiste quand même au retour d'un espagnol dans la dernière portion, heureusement que l'arrivée n'était pas trop loin ! On dépeaute, allez on retente le même coup qu'hier dans la forêt. Malheureusement, la neige est un peu plus lourde, ce qui n'est pas du goût de tout le monde ! Du coup on rattrape la piste assez rapidement et on rejoint Louisette.
C'est plutôt désert pour un dimanche J !
Niko avale rapidement son assiette du skieur (bien aidé par la relève !), et on repeaute pour une petite remontée rapide jusqu'au sommet du tire fesse où il reste un peu de place pour écrire ! Alors c'est parti pour les lignes, et nous revoilà déjà chez Louisette, où on rejoint le reste de l'équipe pour un retour au village où c'est l'évacuation ! Avant cela, Orel décide de faire un petit exercice Arva, pas inutile car cela permet de détecter que son ustensile n'est plus en parfait état… Petit problèmes de réception.
Alexandre descend entre les jambes de son père, et il déclare (la vérité sors toujours de la bouche des enfants) : "la neige, elle est délicieuse !".
Retour au village bientôt fantôme, l'atmosphère est électrique. Tout le monde se barricade. Bon d'accord, il y en a qui ne peuvent pas s'empêche d'essayer de passer à la TV ! Retour à la ville sans encombre.
Bilan du we : pour les paysages c'était pas ça, mais quel pied de descendre dans de telles conditions de neige. Vivevement la prochaine !
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