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- Écrit par cedric
- Création : 1 avril 2012
- Affichages : 2478
Super sortie de printemps au Campbieil depuis Piau Engaly. Neige impeccable, paysages de carte postale, météo tip top, what else ?
Descente, avec le casque SVP !!!
Participants : Alain et Cédric
Crédit photo : Cédric
Sortie prévue de longue date grâce à un rallye automobile avec Alain. Niko est à Barèges pour le we, Orel recherche des potes pour un trip traversée de l'Ariège en trainski (le texto du samedi soir montrera que ça c'est fini à Bordeaux pour la 2ème fois de l'année, malédiction ?), pas de nouvelles de Finot. Bref, on se retrouve tous les deux dans le coffre du picasso vendredi soir sur la parking de Piau. Après avoir été sceptique pendant une bonne partie du trajet: deux bonnes surprises : ça passe en longueur et c'est confort ! Je conseille donc !!!
L'objectif du samedi : le Campbieil, repéré le we dernier par Alain déjà en vadrouille qui avait été attiré par la blancheur du coin. Bonne pioche : malgré les températures estivales de la semaine écoulée, ça chausse dès la voiture, et il reste pas mal de neige au dessus de 2000m.
On attaque tranquillou vers les 06H30.
Le soleil se lève, la station est encore endormie
On a eu peur au réveil que les températures soient restées positives toute la nuit (c'était plutôt chaud dans le coffre du picasso...). Ce n'est pas le cas, il y a eu un bon regel et ça monte donc efficace.
Paysages sympa dès le départ et bon regel nocturne = montée agréable !
Un petit check topo, un petit coup d'oeil à la trace enregistrée au GPS, direction le port du Campbieil. Il y a une petite variante proposée en pointillé, on la gardera pour le dessert s'il nous reste des forces. Affaire à suivre !
1er charme du printemps : le ski sur herbe (il voulait pas déchausser)
En tout et pour tout : deux petits déchaussages gazon pendant la sortie : on est pas si mal dans ce coin. Il parait que c'est aussi bon en Ariège en ce moment, tiens on demandera à Orel, ah bah non en fait...
Arrivée au port, on découvre le Vignemale dans le fond. Allez, on dépeaute pour une petite descente de 250m. Bonne surprise : la neige, qui n'a pourtant pas encore pris le soleil de ce côte est bonne ! A la descente, on essaye de repérer le couloir que Niko nous avait décrit. On en voit un, mais ça a l'air plutôt sec... Pas cool... On regarde aussi avec envie l'arête de Lentilla. Ca a l'air bien joli. Mais bon, pour cette fois, on ira à ski !
Igloo sur fond de Vignemale : Orel y avait pas un plan bivouac dans la neige de prévu (note : ne pas oublier d'avertir le labo...) ?
Arrivés au fond de la combe, il faut maintenant remonter. Plus on s'élève et plus on découvre le panorama aux alentours. C'est classe dans le coin. En plus, une fois basculé côté Gedre, les traces disparaissent, ce qui ne gâche pas le plaisir ! On remonte d'abord sur fond de Soum des Salettes.
Ça monte sans les couteaux. Beaucoup moins de traces sur ce versant...
Puis tout le cirque de Gavarnie apparait. Le Taillon a l'air encore bien blanchi... Après une montée bien jolie et bien confort avec cette neige de printemps (ça serait bien moins cool avec une neige verglacée vu les pentes qu'on coupe), ça se redresse un peu plus. Une conversion galère, deux, on ne gagne rien en dénivelé. Allez, on enfile les crampons et ça monte bien. Si ça décaille, la descente s'annonce bien classe par ici ! On est pas encore au sommet, ça va avoir le temps de prendre le soleil.
Ça se redresse, les conversions deviennent (très) pénibles et peu efficaces : on sort les crampons...
Arrivés sur la crête vers 2900 m, on choisi de laisser les skis et de finir en crampons. Allez c'est parti, c'est bon, ça porte, et puis après 100m, ben ça porte plus... Et m***, on aurait du garder les skis. Tant pis, Alain est à la trace, merci camarade ! On se dirige dès que possible vers les caillous, c'est moins pénible. Au passage, on aperçoit 2 collègues (après les avoir croisés à la descente, il s'avérera que ce sont 2 espagnols) sur l'arête Lentilla. C'est très esthétique et ça n'a pas l'air trop technique. En tous cas, ils n'étaient pas encordés. Suggestion pour un prochain passage dans les parages...
Suggestion pour la prochaine : monter par l'arête bien esthétique de Lentilla avec les skis sur le dos
Tant bien que mal, on rejoint la Hourquette de Badet, et l'objectif apparait au fond ! De l'autre côté du cap de Long, doit y avoir Niko et Cyril qui sont partis pour le Turon à la demie journée. Pas mal pour un convalescent et un mec du CEA, et qui avaient peur de ne pas être assez en forme pour venir au Campbieil :-)... Ou alors ils craignaient l'apéro avec Alain ?
Les objectifs du jour : le Campbieil à droite et le Turon à gauche (ah merde il est coupé. De toutes façons on voyait pas Niko et Cyril).
On suit l'arête jusqu'au Campbieil, c'est maintenant facile et l'objectif est en vue. Au passage on peut admirer l'éperon Fischesser. Bien tentant lui aussi, mais qui a l'air bien plus costaud que l'arête Lentilla.
Autre suggestion d'approche : l'éperon Fischesser. Pour l'an prochain ?
A/R au sommet, on redescend tranquillement chercher les skis. Au passage panorama à 360° bien sympa avec pas mal de neige en altitude...
Le roi du monde !
Allez, carottes, oeufs cuits durs, on remet une couche de crème et on sort les casques ! Conseil de coach Niko, qui a un peu peur pour nous vu le style. Et puis ça fera aussi plaisir à Amandine qui se sentira moins seule la prochaine fois !
On a écouté coach Niko (qui croit pas trop en nous pour la descente pentue) : les casques sont de sortie !
Dès le 1er virage, on se rend compte que ça va être du B-O-N-H-E-U-R cette descente ! Neige transfo kuste ce qu'il faut, un peu de pente, c'est bien large pour pouvoir gérer un éventuel virage raté. C'est parti et c'est tout bon ! Au passage, on aperçoit à gauche les deux espagnols qui descendent par le bon couloir... On s'est planté dans le repérage :-(. Pas grave, c'est aussi très très bien ici !
Un peu de pente et une neige 3*: on a l'impression d'être devenus bon en descente !!!
Après cette trop courte descente, on repeaute, reste la petite remontée de 250m pour rebasuler côté Piau. On regarde en haut, et il y a deux cols qui cernent le Lenquo de Capo. A l'aller, on est passé par le port du Campbieil (à droite sur la photo), pour le retour on va passer à gauche. Ca a pas l'air beaucoup plus haut et c'est plus près. La belle affaire non ?
C'est marrant comme on voit bien sur cette photo que celui de gauche est plus haut que celui de droite...
Hé ben comme on le voit sur la photo ci dessus, ils sont pas à la même altitude (env 100m de différence)... Et c'est bien pentu à gauche. Et la neige a bien ramolli avec tout ce soleil, donc les skis n'accrochent plus beaucoup. Bref remontée bien longue sous un soleil de plomb... Même en t-shirt et sans gants; on ruisselle ! Et on a l'impression de pas avancer. Les espagnols qui sont repassés par l'autre col en ont déjà terminé... Pas sûrs d'avoir fait le bon choix. Au moins on voit des paysages différents, et on a bien le temps de les regarder !
Alain en termine avec la dernière bavante du jour !
Allez, dernier dépeautage de la journée, heureusement car les peaux sont trempées ! Il fait chaud aujourd'hui ! Feu pour la descente, malheureusement, il est quasiment 16h00 et c'est trop tard, ça sera soupe désormais. Donc ski combat, mais y a quand même moyen de s'amuser, surtout que l'expo change un peu pendant la descente et ça redevient bien meilleur.
2ème charme du printemps : combat dans la soupe !
Fin de la descente sans encombre, on rejoint le parking en prenant le câble. C'est cool !
Les randonneurs sont fatigués ! Y a plus d'éthique ma p'tite dame...
16H30, voiture. Bilan à l'alti : un peu plus de 2000m de dénivelé. Belle bambée, dans un cadre très classe et aussi très calme. A conseiller. Pour le lendemain, on envisage le Lustou, mais on a des doutes sur l'accessibilité. On prend la voiture, direction Tramezaigues. Un panneau interdit la circulation au delà à cause des risques d'avalanches... Super, c'est aussi sec qu'en plein mois d'Aout. On fait le plein d'eau en attendant à la fontaine, puis on voit passer 1, 2, 3 voitures...Allez hop, on monte à notre tour, y a pas de raison, on sera pas les seuls à payer les PV. On arrive au bout la route, c'est cool. La neige parait bien loin, c'est moins cool...Allez, récup active, on avance sur le chemin jusqu'à la neige... On ne l'atteindra pas, elle parait se situer vers 1800-1900m, ce qui impose 500/600m de portage. Craignant notre état pour le lendemain, on bâche, et c'est retour Bordeaux après cette super journée (salsa dimanche ???). Par contre, le Lustou, situé dans la vallée du Rioumajou, a l'air ravissant à souhait. Il figure désormais en bonne place dans la liste des objectifs de l'hiver prochain avec le Schräder...
Commentaires
PS : J'ai l'impression que Pot'Alain c'est une valeur plus sûre pour les sorties ski que Grimperoots Je veux bien signer pour la prochaine... parce que si je reste un WE de plus à Bordeaux, je vais m'immoler avec mon barbeuk !
La descente du Turon nous a révélé une bonne surprise également.
La descente du Turon nous a révélé une bonne surprise également.
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