- Détails
- Écrit par niko
- Création : 28 mars 2009
- Affichages : 5002
Prologue :
Voici un objectif que j’avais en ligne de mire depuis le début de la saison. Cet objectif fut plusieurs fois reporté les bonnes conditions ayant du mal à se synchroniser avec les disponibilités des personnes motivées (effet chat noir ;-)) … et/ou l’inverse (effet je sais pas quoi, mais je suis sur que Finot a une théorie la dessus ;-)).
C’est donc à la faveur d’un ultime créneau météo que je réussi à négocier une sortie bonus à la maison, à poser 2 jours et à débaucher Orel pour cette belle aventure !
J1 : Bx -> Buzy -> Cabanne de Cap de Pount
- Train : 3h
- Vélo : 36km, 1000m de D+
- Ski : 600m de D+
6h27 : Orel monte dans le train à St-Jean.
-Orel, t’es sûr qu’il s’arrête à Pessac parce que j’y suis et le train n’est pas annoncé :-(
-Attends je demande … C’est bon.
-Ouf ! Ca aurait été vraiment con comme but !
Arrivés à Pau on a juste le temps de prendre le p’tit dèj avant de sauter dans le car de substitution pour Buzy : c'est quand même bien pensé les horaires de la sncf ! ;-)
Le temps d’installer le matos sur les bikes il est déjà 9h50 : Feu !
Le temps est radieux, la route est calme : la journée s’annonce bien !
Spécial-dédicace pour mes compagnons du WE passé : « On est quand même mieux là qu’en voiture ! » ;-)
Après 1h de vélo nous arrivons à Laruns. C’est le moment de faire les courses !
Première étape : le pif !
S’il fallait une preuve supplémentaire que le ski c’est bien mieux que les raquettes la voilà : les chaussures de ski ont la forme idéale pour transporter des bouteilles de vin !!!
On achète encore quelques victuailles (cochonaille diverse, patates, fromage à raclette) et feu ! La chariote affiche « complet » !
Là encore la route est calme et la pente est douce … surtout au début ;-).
Un dernier coup de rein et après 1h10 à rouler, c’est le moment de se mettre à glisser.
On marche 500m jusqu’à une grosse avalanche, avant de rencontrer un enneigement continue.
La transition sera plus difficile que prévue. On sait pas si c’est une fringale ou le changement de type d’effort, mais c’est à 2 de tension que nous avançons jusqu’à la cabane de Bious-Oumette lieu de notre pique-nique. La sieste ne sera pas de trop !
On repart tranquillement, et petit à petit les forces reviennent.
Sur les conseils des convives rencontrés au pique-nique, nous ramassons du bois mort pour le feu au niveau du pont de Bious.
Orel qui était un peu jaloux de ne pas avoir de chariotte se rattrape :-)
Les traversées avec les raquettes c’est pas l’idéal mais Orel s’en sort bien même avec son chargement.
Nous arrivons à 17h à la cabane.
Le temps de s’installer de faire un peu d’eau de rallumer le feu qui avait tourné la veille et c’est déjà l’heure de l’apéro ! …
Apéro pas vraiment volé : ayant pu porter ce qu’on comptait boire, c’est sereinement que nous allons boire ce que nous avons pu porter ! (c) 2006 ;-)
Le sound-system envoie les watts !!!
Pour changer de la compil Hit Nich’Only 2000 -> 2007 nous avons emmener le début (de ‘A’ à ‘D’) de la compil d’Orel : Alanis Morisette, Aldebert, Barbara (Zap ! on s’ouvrira les veines une autre fois !), Benabar, Bill Baxter (ça dénonce ;-) ), Boby Lapointe, Boney M (YYYEEEEEESSS), Brassens, Cat power, Dalida ;-)
Pour le repas du soir, nous avons pris le menu gastronomique (on a pas monté la poêle pour rien !) :
-chorizo plancha
-foie gras
-patates frites dans le gras du foie gras
-et pour finir raclette !!!
C’est vrai que c’est un peu lourd, mais avec un peu d’armagnac ça se digère bien ;-)
J2 : Tour de l’Ossau anti-horaire (+ pic de Peyreget + pic Saoubiste)
- ski : 1150m de D+
- vélo : 330m de D+
- train : 3h.
Les négociations avec l’alarme du téléphone durent bien 1h... Les agapes de la veille ne sont pas complètement étrangères à l’affaire ;-).
Le temps de se préparer, nous attaquons à 7h30.
Ca comme,ce par un petit couloir au dessus de la cabane (sentier d’été) qui permet d’éviter le cheminement normal qui n’a pas très bonne réputation et qui n’avait pas un aspect idéal la veille au soir. Je prend le piolet d’Orel et ça monte bien même sans les crampons. Rapidement les pentes sont plus accueillantes et les skis passent du sac à dos aux chaussures.
Rapidement nous venons buter sur les falaises du Peyreget avant d’atteindre le col du même nom.
Coup de fil à Virginie : c’est bon elle n’a pas fait ‘tilt’ pendant mon extra ball ;-). L’aventure peut continuer sereinement. Petit tour au sommet du Peyreget parce que c’est beau.
Petite halte au refuge de Pombie (faut bien finir le foie gras ;-)) avant de repartir vers le col de Suzon.(une cordée dans le couloir de la Fourche)
Nous attaquons le 2ième bonus de la journée : le pic Saoubiste. Sur la carte cela avait l’air d’une simple formalité, mais finalement cela sera un peu plus délicat que prévu.
La pente finale est un peu raide. Orel me passera son piolet pour la dernière partie. Une paire de crampons et un piolet supplémentaire n’auraient pas nuit au confort de la montée ….
Nous attaquons la montée alors qu’un hélico (j’aime toujours pas bien ce bruit …) vient rendre visite à Jean-Pierre : il semble chercher des gens :-(
Orel atteint rapidement le sommet ; son piolet ne lui fait pas trop défaut. Quant à moi, j’avance vraiment lentement car sur certaines portions je dois tailler quelques marches dans la neige/glace trop dure.
Petite photo sommitale et l’hélico tourne toujours autour de Jean-Pierre…
On commence à entreprendre la descente par le bord NE. Nous mettons pas mal de temps là aussi car le terrain n’est pas bien commode mais c’est assez court (heureusement Orel taille de belles marches).
Alors que nous terminons la partie délicate de notre descente re-voilà l’hélico qui dépose 1, puis 2 secouristes…
On se dit pourvu qu’ils ne viennent pas pour nous…
Le temps de chausser les skis et c’est un nouveau secouriste et une civière qu’il dépose au sommet. Ouf, c’est bon ils font un exercice d’entraînement.
La suite de la descente se fera dans une neige béton sur le tout début, puis transformée jusqu’au col Long de Magnabaigt. Ensuite la redescente forestière jusqu’au lac de Bious Artigue est particulièrement peu agréable à skier.
Il ne reste plus qu’à dévaler la route jusqu’à Gabas avant de se retransformer en cyclimst'.
Toboggan géant jusqu’à Laruns. Une p’tite crèpe et une p’tit bière (OK deux p’tites bières ;-) ). Ensuite petite bourrinante jusqu’à Buzy histoire de ne pas terminer sur notre faim.
Les 3h de train qui suivront ne seront pas une partie de plaisir pour les narines de nos voisins (désolé, la prochaine fois on laissera des affaires de rechange et de quoi faire un brin de toilette au niveau de la gare…).
Voilà la saison de ski est maintenant bien derrière moi (promis ;-)) :
J’ai cru comprendre que la saison qui arrive ne sera pas plus reposante ;-) …
A+
Niko.
Topo :
Train : ligne Pau -> Buzy -> Artoust : http://www2.ter-sncf.com/Images/Pau%20-%20Artouste_tcm17-21362.pdf
Vélo : Parcours depuis Buzy (en évitant au mieux la grosse route) :
http://www.openrunner.com/index.php?id=234871 (1000m de D+ ; 36km.)
profil Laruns-> Lac de Bious-Artigue : http://ciclismo.sitiasp.it/altimetria/3102/Francia/salita_Lac+de+Bious+Artigues+-+Laruns.aspx
ski :
c2c : http://www.camptocamp.org/routes/45577/fr/pic-du-midi-d-ossau-tour-sens-anti-horaire
Cabane de Cap de Pount :
http://www.pyrenees-refuges.com/fr/affiche.php?numenr=778
(gazinière + gaz + quelques matelas de sol + quelques bougies + cheminée).
Commentaires
Moi, ce qui me fait le plus rêver dans la sortie vélo ski, c'est le menu du repas au coin du feu.
Etre "anti-héliski" (cette pratique qui consiste à monter en hélico pour descendre à ski) cela ne veut pas dire que je suis pour l'inverse (monter en ski pour descendre en hélico).
Descendre en hélico ... c'est presque aussi con que descendre en raquette
Cyril : tu sais, c'est pas facile le vélo avec des claquettes
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