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- Écrit par Francois et Alain
- Création : 13 décembre 2015
- Affichages : 2602
Un weekend Grandes Voies en Ariège avec les copains, c’est génial. (CR du WE du 15 novembrequi arrive avec un peu de retard)
participants : Cyril, Tienou, Niko, Seb, Alain, François + dudu le samedi
Génial... ça l’est un peu moins quand le départ est fixé le samedi matin à 5h. Se lever à 4h avant que le lave-vaisselle ait terminé, c’est horrible !
Départ 5h15 : « Tiens, Géraud est en avance ??? »
Pause à La Brède et Langon pour récupérer Etiennos et Alain ; Le Viano 7 places permet un co-voiturage super sympa. Tout le monde essaie d’imiter Nico toujours en mode « chinois ». Tous ? Non ! Seul l’irréductible Géraud fait la conversation :)
Café-croissants à Tarascon derrière un bus 3ème âge puis séparation des cordées.
Alain, Nico, Cyril et Dudu (qui nous a rejoints en train) partent en auto-stop dans leur secteur. La seconde équipe (Seb, Etienne, Géraud et moi) essaie de rejoindre Sinsat en suivant les conseils non avisés d’Etiennos…
Partie du CR rédigé par Alain : 15 lignes, Cyril m’a dit que j’avais 15 lignes pour raconter ce qu’a fait le groupe N° 2 (Nico, Dudu, Cyril et moi) le jour 1, juste avant d’affronter le Pubis le jour 2, après avoir retrouvé le groupe 1 (déjà, je pense que c’est pas clair, mais c’est normal, j’y connais rien à l’escalade, alors faire un CR, ça va pas être simple !). En tout cas, ce qui est sûr, c’est que le jour 1, on n’était pas dans le secteur du Pubis de Sinsat, mais au Quiès de Calames, ce qui était quand même très excitant.
Pour faire simple, la cordée 1 (Nico et Dudu) a fait 5 longueurs « Pour Lubeline » dans le secteur « Pilier Cathare », puis a déménagé à « Roche Ronde » pour dérouler les 3 longueurs de « Pénélope », dont une à l’honneur de Dudu. BRAVO !
Nutscape bio
Ils ont fini très tôt, et ont bu beaucoup de bières en nous attendant, Dudu ne voulant pas lâcher son meilleur ami (son verre, pas Nico) avant notre retour. Vu de loin, ils étaient à l’aise, avec une grande beauté du geste dans certains passages. Belle cordée !
La cordée 2 (Cyril et moi) les a vite perdu de vue d’une part car on a été pris en autostop dans une autre voiture, d’autre part, car on s’est trompé pour trouver le secteur, d’autre part, parce que Cyril a mis du temps à se chauffer, et enfin, parce moi j’ai jamais réussi à me chauffer. On a quand même réussi à faire les 7 longueurs des « Pères tranquilles », dans le secteur du « Pilier Cathare », on a ensuite cherché le chemin de « Roche ronde » sans jamais le trouver, et nous sommes donc allés au secteur des « Papys » pour faire 2 longueurs de 5B+ et 5C+ dans « Money ».
bouc sommital
La paire tranquille
La cordée donne le change dans Money
Les chaussons nous rappelant l’heure tardive, on a vite tout plié, fait de l’autostop en sens inverse, puis vainement essayé de rattraper notre retard en bière, pendant que Nico sans fléchir sur la boisson a vainement tenté de nous expliquer la théorie des graphes !
Bon, ça fait 15 lignes, donc je dois m’arrêter. Je sens bien que le passionné d’escalade reste sur sa faim, le passionné des graphes aussi, mais bon, j’avais annoncé que j’y connaissais pas grand-chose. En tout cas, C’était quand même très bien. J’ai pas dit de gros mots ni fait de blague salace, car ça, c’est réservé à Etienne et François, pour le jour 2.
J’aurais bien ajouté que Cyril a un peu couiné sur du 5c, et j’ai appris que couiner faisait partie du langage du grimpeur, Giraud étant même un excellent couineur. (Moi, j’ai pas couiné, je suis juste tombé sur ce même passage ! Mais je vais apprendre).
Dernier point, je tiens à souligner un échec de ma part en brouette Thailandaise.
Quelques détours en Viano puis, une fois en approche, à travers un bosquet aux branches épineuses très affectueuses.
Une heure de rude approche nous amène au pied de notre tâche : secteur Y. Perso, je suis déjà dans le rouge !
Délaissant la sempiternelle Pepermint d’Etienne, nous partons Seb et moi dans Lisa (un cran au-dessus) tandis qu’Etienne et Géraud s’engagent dans Pompils de Agasso (deux crans au-dessus).
Etienne et Géraud (le seul homme à etre heureux d'avoir la N20 en contre-bas !)
Première longueur dans Lisa 6b+. Oups, c’était pt’être en fait 1,5 cran au-dessus ?!? Seb en tête y laisse quelques plumes d’avant-bras et un chouïa de mental. Les 3 longueurs suivantes avant « le jardin » sont conformes aux attentes et à la motivation de nos doigts. Ça déroule ++
En parallèle sur notre gauche dans Pompils de Agasso :
« - ça va chez vous ?
- putain de merde de prises à la con chié !!! »
Entendez par là qu’Etienne peste parce que Pompils de Agasso est en fait 2,5 crans au-dessus de Pepermint.
Arrivés au jardin, mon petit doigt me souffle de décrocher à droite sur Pepermint. Sentiment partagé par le petit doigt de Seb ainsi que par tous les autres doigts, petits et grands.
Au-dessus du jardin, Seb ouvre la première longueur et prend un vol de la seconde dégaine qui achève son mental. Je finis donc et atteins le sommet en tête, fier comme un bar-tabac pour ma seconde sortie en Grandes Voies.
Mon manque d’expérience rendra en revanche les 8 rappels longs et fastidieux. Merci Seb pour ta patience et ta pédagogie. Nous retrouvons la terre ferme juste à temps pour allumer nos frontales à 18h. Le couple Etiennos / Géraud nous attend déjà dans le Viano lorsque nous reprenons la descente de nuit noire. Les SMS de Nico nous « rassurent » : ils en sont à la 4ème bière et depuis 16h au bistrot de Tarascon. SOIF !!!
C’est la langue pendante :) et en hypo que nous nous jetons sur les bières « adultes » et la charcuterie (sans oublier les 4 Ricard de Géraud, ça va de soi) commandées par l’équipe 1.
Réhydratés, nous prenons nos chambres d’hôtel. Douches méritées, nécessaires et bienvenues. SMS à nos p’tites femmes pour valider nos tickets WE puis retour au bistro/resto pour un super gueuleton.
Nico est déjà en mode Chinois, mais il n’est même pas 21h !!! Géraud est quasi obligé de se vacher pour ne pas tomber de table. Ben on va pas faire long feu…
A l’unanimité nous entérinons un gros DODO.
…
Petits déj’ à 7h30 au bistro n°2 et débat sur les infos explosives du weekend. Départ pour Sinsat et marche d’approche sans les raccourcis d’Etiennos.
Nous voilà dans le secteur Pubis, pas si humide, que nous allons devoir grimper :)
Nico, Alain et Tiennos partent en flèche dans Plaisir du Geste. Je fais équipe avec Cyril dans deux 5c+++++ de chauffe++ puis dans XX. Géraud ouvre la voie à Seb et ce qu’il reste de ses doigts… dans Telegraph road, un jour ce printemps la.
Ainsi soit-elle
cordée François/Cyril
cordée Géraud/Seb
A/R sans encombre dans de belles dalles. Il est bien lisse ce Pubis !
16h, retour au Viano et dernière bière au bar du coin en compagnie de parapentistes super sympas (si vous nous lisez…)
La route est agrémentée par de grands débats virils tels que la brouette japonaise vs brouette ariégeoises, de jeux concours ? : « qui sont les 7 nains ? »
Après avoir relâché Alain et Tiennos, arrivée à Bordeaux à 20h30 pour le bisou des enfants et DES MAMANS.
N’oublions pas de les remercier pour ce super weekend autant que Tiennos pour son organisation.
Commentaires
Le manque d'habitude m'a laisse un souvenir difficile dans les dalles de 5c.
PS : très pratique le Viano.
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