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- Écrit par anna
- Création : 16 octobre 2012
- Affichages : 3803
Le premier week-end de ce mois d’octobre est annoncé estival, alors hop hop hop direction le le Luchonnais, le refuge du Portillon, l’arête Crabioules-Lézat.
Belle ambiance montagne saupoudré de neige
Participants : Amandine, Fino, Anna.
Départ tranquille à 7h30 le samedi matin. Après avoir récupéré Amandine à Montréjeau, on fait quelques emplettes au marché de Bagnères-de-Luchon : brebis fermier, foie gras mi-cuit… Et de quoi agrémenter la soirée à la cave du village, dont la visite mérite le détour. Dans un décor improbable, la tenancière nous conseille un Pacherenc du Vic-Bilh, un vin de Montpellier, et un St-Emilion.
Lac d'Oô...
Départ 13h30 des Granges d’Astau. On monte tranquillement en 4h-4h30 les 1500 mètres de dénivelé jusqu’au refuge du Portillon. Le refuge est fermé mais la partie hivernale est grande classe : trois dortoirs avec oreillers et couvertures, salle commune avec chauffage électrique. Pas d’eau mais le lac est juste derrière.
Arrivée au lac du Portillon
L’apéro est bien mérité. Mais déception avec le St Emilion, il est carrément bouchonné. OADSENF : toujours goûter le vin lors du transvasage, pour éviter de se trimballer une piquette sur 1500 mètres de dénivelé. Bon ça va on avait prévu un peu large de toute façon.
Marche d'approche matinale au dessus du Portillon...
Départ 6h30 du refuge. On traverse le barrage et on monte sur un sentier (vaguement) cairné vers le col de Literolles inférieur. Le jour se lève. On monte directement à la brèche Mamy qui se situe un peu après le pic Crabioules, en s’économisant ainsi la montée au pic des Crabioules, ce qui est un peu plus long. A la brèche Mamy, on s’équipe et on part sur l’arête, Fino en tête de cordée, corde tendue.
Montée à la brèche Mamy
En bref : c’est joli, assez aérien, beaucoup de désescalade. Nous avons pris le gendarme blanc par la Gche, par une traversée aérienne mais avec gros baques en III+. Sur le dernier grand gendarme le topo mentionne des pas de IV. Le temps étant incertaine, nous avons contourné le gendarme par une vire herbeuse sur la Gauche, un peu à regret. A cet endroit, le terrain est pourri, alors que par ailleurs le rocher est assez sain.
Arête saupoudrée de neige...
Morceaux choisis : belle ambiance montagne...
On atteint le couloir de descente cairné vers 12h30. Pour aller au pic Lézat, il faut encore parcourir une portion d’arête en aller-retour, et atteints d’une petite faiblesse en pensant à nos 2000 mètres de dénivelé de descente, nous attaquons directement la descente. La météo incertaine ne nous encourageait pas à continuer. Pendant une grande partie de l’arête nous étions dans un gros nuage, qui a fini par se dissiper un peu.
Image classée secret défense :-)
Le reste sera une longue longue longue descente … que mes jambes me rappeleront pendant presque une semaine…
Topo : http://www.camptocamp.org/routes/57840/fr/pic-lezat-arete-crabioules-lezat
Commentaires
Belle course automnale en tout cas.
au final vous préférez trouver un rouge pourri et du rocher sain, ou l\'inverse?
touf.,
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