Expédition dans le Caucase Russe avec pour objectif majeur, l'Elbrouz (5642m), le toit de l'Europe géographique...

 

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French Team au sommet de l'Elbrouz !!!

 

Participants :  Will, Fredo, Anna et Orel.

 

26 juin 2010. Départ de Paris en avion, nous arrivons à Moscou en début d'aprem. 

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Visite de la Place Rouge

27 juin 2010. Le lendemain, nous prenons un vol en direction de Mineralnye Vody au pied du Caucase. Ici commence l'aventure !

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Un peu de géographie ;-)   

Après avoir évité les embuches administratives, nous prenons un taxi en direction de Terskol dans la vallée d'Azau au pied de l'Elbrouz ! Un peu moins de 3h de route en Lada pour 2500 rb. Arrêt au Mini-market pour acheter des bières. Ne pas s'inquiéter de voir les voitures slalomer entre les vaches à pleine vitesse ! Dans ce pays, on n'attache pas la ceinture de sécurité, c'est pas dans l'esprit ! On préfère l'attacher autour du frein à main. 

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Taxi Russe !

Topo

Le cheminement classique est le suivant.

  1. On part de la station de ski de Azau (2180m). On monte tout d'abord en téléphérique aux Barrels (camp 1 à 3800m). 
  2. Puis on monte à Diesel Hut (camp 2 à 4157m) en 1h30, construit sur le site de l'ancien refuge Priut 11 (détruit par un incendie en 1998).
  3. On s'acclimate en général en marchant jusqu'au rocher Patshukov à 4690m.
  4. Puis on attaque le sommet depuis Diesel Hut quand la fenêtre météo le permet ! Après les rochers Patshukov, on tire en diagonale vers l'ouest pour atteindre la selle (saddle) entre les deux sommets...Puis c'est la pente finale jusqu'au sommet.

 

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Itinéraire conduisant au sommet W de l'Elbrouz... 

Pour le téléphérique,il faut compter 600 rb / pers. Par ailleurs, il faut payer une taxe de 1000 rb / pers. pour accèder au sommet, enfin si on vous le demande...

Ascension de l'Elbrouz

Nous nous installons dans le village de Chetget pour effectuer les derniers préparatifs. C'est un minuscule village, un peu plus sympa que la station de ski d'Azau, avec le Petit Bourriquet comme mascote sur la place centrale !

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Place centrale de Chetget :-)

28 juin 2010. Nouvelles formalités administratives. Puis location de matos (piolets, crampons, plastic boots) à Alpindustria, le seul magasin potable que nous ayons trouvé... En plus, ils parlent un peu anglais, ils ont la meteo et nous ont donné pleins de conseils utiles ! 

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Téléphérique russe !

Pour débuter l'acclimatation, nous pensions gravir le Chetget (3404m) mais pour d'obscur raison comme souvent en Russie, le télésiège ne veut pas fonctionner ce jour-là ! Nous décidons donc de nous acclimater directement sur les pentes de l'Elbrouz... Nous montons donc à la station de ski de Azau pour prendre un téléphérique jusqu'à la station Mir (3440m) et nous continuons à pied jusqu'aux Barrels (3800m). Le lendemain, nous reviendrons dormir ici.

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Les fameux Barrels, très moches !  

29 juin 2010. Nous y voilà... les sacs sont ficelés et bien lourd (20 kg avec bouffe). Nous partons pour installer notre premier camp aux alentours des Barrels. Depuis la station Mir, nous montons aux Barrels en télésiège : une expérience intéressante !

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Le monosiège russe avec sac de 20 kg : ambiance ! 

On montons notre campement à l'écart des Barrels... On monte rapidement pour s'acclimater à Diesel Hut (4157m). Nous croisons des Serbes "mal affutés" qui portent deux sacs chacun : avec Anna, nous les soulageons d'un sac ; ils nous remercient chaleureusement. Nous les re-croiserons dans la vallée plusieurs jours plus tard : ils me confieront être arrivés au sommet à 16h00 !

Allez hop on redescend aux tentes et nous fêtons tout cela en prenant l'apéro...

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Apéro à 3800m : on est dans le thème !

Première nuit en altitude. Pas facile... Will a mal à la tête ! Je cherche parfois mon air. Avec tout çà, on se fait secouer par un orage : grêle et éclairs pendant plusieurs heures. La tente de Will et Fredo prend l'eau :-)
 
 
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Orage nocturne !

30 juin 2010. Au petit matin, Will a le moral à zéro... Il continue à avoir des maux de tête et parle de redescendre pour remonter 1 ou 2 jours plus tard... Nous n'avons pas trop dormi, voire pas du tout.

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Will de corvée d'eau !

Après un debriefing, Will décide de continuer avec nous. On plie les sacs, on fait le plein d'eau et on attaque la montée au camp 2 (Diesel Hut, 4157m) sous un ciel menaçant... qui très vite se transforme en tempête ! Heureusement, nous n'avons que 350m D+ mais les sacs sont bien lourds...

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Montée à Diesel Hut dans une tempête de neige !

Nous nous installons dans Diesel Hut... Par chance, il y a de la place ! A vrai dire, il est même quasi vide. On croise 1 russe, 2 biélorusses et un groupe d'anglais sympa. Faut dire que c'est rustique et froid ! Tarif 500 rb / pers / nuité. Nous disposons d'un dortoir privatif pour nous 4 avec clef et le vieux du refuge s'occupe de faire fondre de la neige pour nous... Parfait !

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Diesel Hut (4157m).

On bouffe en attendant que le beau temps revienne... Dans l'après-midi, nous montons à 4300m pour continuer notre acclimatation et prendre des photos. Première nuit à Diesel Hut. Will se plaint de maux de tête et se bourre de comprimés. La nuit n'est pas trop bonne sauf pour Anna qui dort comme un chat !

Premier juillet 2010. La nuit n'a pas été très bonne... Nous nons plaignons tous de maux de tête plus ou moins forts et persistants. Enfin, c'est pas pire. Nous poursuivons notre acclimatation en montant aux rochers Patshukov à 4690m. Pas de sac, on avance bien mais on sent le maque d'oxygène. Anna et Will sont pas top en forme derrière. Anna a mal au jambe et préfère y aller trankillou ! Avec Fredo, pour le fun, on décide de pousser un peu plus haut jusqu'à 4850m pour dépasser le Mont blanc ;-)

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Acclimatation jusqu'aux rochers Patshukov...

Très vite le temps se couvre... Nous redescendons rapidement, sauf moi qui traîne un peu avec mon genou boiteux !

17h30 - Les anglais viennent de rentrer au refuge après avoir tenté le sommet ! Deux d'entre eux n'ont pas atteint le sommet. Au putain !!! Il sont partis à 2h30 et ont donc mis 15h. Ils sont défoncés et ne tardent pas à se coucher...

Le ciel se dégage dans la soirée nous offrant une belle vue sur le sommet : la météo annonçée est excellente. Nous tenterons le sommet le lendemain matin. Deuxième nuit à Diesel Hut. Will a la nausée... Je ne dors pas trop excité.

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Fin de journée radieuse sur l'Elbrouz !

2 juillet 2010. Réveil 2h00 pour un départ à 3h00. Comme pas prévu, le ciel est couvert, mais pas pire. C'est parti... Nous avons pris trois sacs bien remplis mais pas trop lourds que les garçons porteront.

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Départ à 3h pour l'assaut final !

Dans la nuit, nous attaquons la montée vers les rochers Patshukov avant de se faire doubler par un ratrack, transportant jusqu'à Patshukov un groupe et son guide russe, partis depuis les Barrels.

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Ratrack : la montagne qu'on aime !!!

 

 Le jour se lève petit à petit et le vent aussi... Nous avons maintenant dépassé le haut des rochers Patshukov...

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Lever du jour sur l'Elbrouz...
 
Je fais la trace avec des lacets cool pour économiser les troupes et surtout Anna... On se relaye de temps en temps. Anna prend le relais et commence accélérer : on râle en lui disant de s'économiser...
 
Le temps s'est maintenant bien dégradé ! Il faut se couvrir car le blizzard commence petit à petit à forcir : le vent balaye la neige et vous l'envoie en continue dans la figure. Capuche, bonnet, 2 paires de gants, masque de ski et cagoule obligatoire !
 
Nous attaquons la traversée diagonale et la marche devient vraiment pénible : trace difficile à faire... je m'use petit à petit. Quand je passe mon tour vers 5000, je suis cuit et me place en queue de peloton. Je retrouve Fredo en sale état qui m'avoue n'avancer qu'au mental. Au putain, ça va mal !
 
 
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 Elbrouz dans les vraies conditions !
 
Maintenant, je marche 4 pas et je m'arrête pour respirer... tout le monde semble à l'agonie sauf Anna, qui monte tranquillement ! Arch ! Fred dead, Will dead... Toujours se rappeler dans ces moments Mike Horn : "Il faut trouver du confort dans l'inconfort !" Je commence à reprendre du jus en arrivant à la saddle, le col entre les deux sommets (5416m). 
 
Nous arrivons au pied de la pente finale pour le sommet W : Will et Fred sont HS, mais je sais qu'ils iront jusqu'au bout...Anna au contraire semble fraîche comme le bon pain... Il reste un peu moins de 250m D+, mais au rythme où nous marchons c'est 3h min de galère dans le blizzard en pente raide ! Un moment, j'enguelle inquiet Fredo qui semble s'endormir dans le froid et la neige. 
 
Je pars devant, puis au bout d'une heure je passe le relais à Anna et attend un peu inquiet tic et toc qui traînent derrière... Il faut dire qu'on ne voit rien à 20m et que le froid se fait de plus en plus piquant : -10° au dernier relevé de température de Willou.
 
La montée semble interminable, mais je la trouve finalement plus ludique que le reste du parcours... Sous le sommet, nous croisons le guide russe du ratrack, et je lui dit en anglais que le temps est vraiment exécrable, il me répond : "Not So Bad". Je le crois. A ce moment même, un de ses gars tombe à terre épuisé de fatigue !
 
Nous atteignons le sommet, Anna et Moi : il est 12H30 !
 
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Anna au TOP !!!
 
Peu après, tic et toc atteignent le sommet péniblement... au mental !
 
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D'abord fred DEAD !
 
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Puis Willou à genou...
 
Et voici l'équipe complète au sommet...
 
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VICTOIRE !

Nous redescendons en souffrance ces 1600m D+... Will et Fredo avancent lentement. Il s'arrête régulièrement et s'allonge dans la neige... Ma propre fatigue me rend impatient et je les coache pour descendre rapidement... On force Fredo le plus mal en point à bouffer un truc. Anna prend son sac à dos pour l'aider... Will n'est pas au top non plus. Finalement la descente va assez vite et nous sommes rentrés à 15h45 ! 

Nous avons mis 12h45 en totalité avec 9h30 de montée pour atteindre le sommet, sans rien voir à plus de 20m, avec un blizzard continue qui use mentalement ! Comme dit Anna, nous avons gravi le sommet dans de VRAIES conditions !

Nous passons une nuit supplémentaire à Diesel Hut avant de redescendre le lendemain dans la vallée pour fêter tout çà en bière/disco !

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Anna, Orel, Will et Fredo summiters !

Nous réalisons par la suite quelques ascensions dans le Caucase sur le Chetget et l'observatoire... Puis nous prenons l'avion vers St-Petersbourg et la Carélie, mais c'est une autre histoire ;-)

Commentaires de Fredo (alias Gaston)

Ecrit par Fredo...

Quelle aventure !! Sans faire de redites sur l’expédition en elle-même, voici mon ressenti sur l’expédition Elbruz.

Côté expérience montagne, je suis un bébé par rapport aux 3 autres joyeux lurons, mais j’ai une grosse envie de découverte et une saison de Triathlon derrière moi pour l’entrainement physique. Sans compter que sur les 4 je suis le seul à ne pas être blessé de façon chronique sur l’année ou juste pour l’occasion (« Sexy » Anna et son dos en composites, « Inseminator » Will et sa couillite chronique, « Gentleman » Orel et son genou en plastique). Bref, je sais donc pas trop à quoi m’en tenir, mais je me suis embarqué la fleur au fusil :-)

Trois choses frappent d’emblée en Russie : 

1) le pays est en ruines et souvent à l’abandon (on sait rarement si çà s’écroule ou si çà a jamais été fini de construire, mais on voit partout des vieux trucs rouillées qui trainent)

2) le niveau d’alcoolisme ambiant indissociable du pays (nous avons fait une grosse acclimatation alcoolique tout le long du séjour, au moins 2 ou 3 L d’alcool par jour et par personne en moyenne… rien de telle qu’une bière le matin pour dessouler de la cuite à la vodka de la veille…) 

3) en Russie, il faut de la patience, tout peux prendre du temps et même quand quelqu’un nous parle en anglais (phénomène assez rare, il est indispensable de prévoir quelques notions de russe de survie), on comprend rarement pourquoi mais on doit attendre des heures sans comprendre (pour le plus grand plaisir d’Orel à la patience légendaire) 

Après quelques embuches administratives et de transport, nous voilà donc dans le grand bain. On négociera un vieux tacot carburant au fioul pour faire 150 km chargé à mort (heureusement qu’il y a les pauses-bières) pour se retrouver dans la vallée.

Les marches d’acclimatation se passent bien pour moi, voire même très bien (on poussera même la dernière avec Orel au dessus de l’altitude du Mont Blanc où j’aurai fait la plupart de la trace à la montée et où j’ai même fait une partie de la descente en courant).

L’acclimatation à l’altitude se passe bien (pas aussi bien qu’Anna quand même), mais j’ai quasiment aucun mal de tête, pas la moindre nausée. Le seul symptôme (peut-être aussi lié à l’excitation d’être ici), qui m’use au fur et à mesure, est que je n’ai quasiment plus aucun sommeil (maxi 2-3h par nuit).

Le jour du sommet est par contre une toute autre aventure, nuit sans aucun sommeil et dès le réveil une nausée perceptible. Est-ce la dépense d’énergie de la veille ? Bah, on monte et on verra bien. Dès 4600m, la nausée devient vraiment forte et je m’arrête plusieurs fois de marcher car je suis à la limite de dégueuler. Voyant çà, je fais l’erreur de débutant de cesser de m’alimenter (un carré de chocolat toutes les demi-heures tout au plus) et cesse de prendre des relais à la trace. Je surveille régulièrement mes doigts de main et de pied car j’ai de simples chaussures de cuir et des gants gore-tex non fourrés avec des sous-gants en soie, mais pas de souci avec le froid je ne suis pas du genre frileux. Dès 4900m, j’ai plus de jus dans les pattes et je passe en mode mental pour continuer à avancer. Les 3 autres ont l’air bien et Anna a même l’air très bien, je râle fortement parce qu’elle tend à nettement accélérer sur ses relais à la trace. Vers 5100m, je suis complètement vidé, toujours de grosses nausées et je me traîne assez piteusement, mais je veux le sommet, je continuerais. Anna me prend mon sac sans trop me demander mon avis entre 5100 et 5200. De toute façon, on pose les sacs à 5350 à la selle (sauf Orel pour garder un peu d’eau sur la dernière partie). La dernière partie commence à sérieusement se faire dans le brouillard dans ma tête. Je continue à repousser les limites de mon corps et de mon esprit, je le veux ce sommet. Je marche 10 pas, je m’arrête reprendre mon souffle et calmer la nausée, je remarche 10 pas et ainsi de suite. De temps en temps je m’assois dans la neige avec Will que je suis et dont l’état se dégrade très vite. Sur les 100 derniers mètres d’ascension, je laisse même Will qui n’arrive plus à avancer. J’ai depuis longtemps perdu les sensations de faim et de soif (même si je me force à boire régulièrement) et je commence à perdre aussi le sens de l’équilibre, çà devient très dur même au mental d’avancer, batons et piolet sont très utiles. Enfin j’aperçois le sommet et je serre les dents jusqu’à toucher le rocher marquant le sommet, puis je m’écroule sur place au sens propre quelques minutes. Je flotte dans un état second en réalisant à quel point ce serait facile de s’endormir définitivement au sommet dans ce cocon blanc du blizzard. Quelques minutes plus tard, je commence à bouger à nouveau, je me remets assis pour quelques photos. Je vois arriver Will qui finit les 5 derniers mètres de denivellé à quatres pattes car il s’est écroulé en dessous du sommet et ne semble pas capable de se relever pour l’instant.

Quelques minutes pour les photos et laisser aussi Will souffler, mais faut pas trop traîner, il doit bien faire -25°C en température ressenti avec le blizzard et il y a du chemin pour redescendre. Cet arrêt un peu prolongé m’a redonné quelques forces et nous nous remettons en route lentement en prenant toutefois des pauses de plus en plus longues (Orel m’engueule même vers la selle à un moment où je devais être en train de m’endormir). Nous sommes de retour à la selle à 5350m, Anna toujours aussi fraiche reprend mon sac. Anna me dit que je suis en plein hypoglycémie et qu’il faut absolument que je mange, la nausée s’étant un peu calmée j’obtempère de mon mieux et me force à avaler une bonne dose de nourriture. Orel commence à donner aussi des signes de fatigues importants, il cherche son air de plus en plus souvent. Will et moi sommes à l’agonie. Orel nous pousse à descendre au plus vite, on fait au mieux et c’est Will qui souffre le plus. Au fur et à mesure qu’on descend je reprends des forces malgré l’épuisement, le fait d’avoir mangé évidemment. Je rage dans ma tête d’avoir fait une erreur aussi grossière et du coup j’accélère dans la descente et reprend même le sac de Will qui a de plus en plus de mal à poser un pied devant l’autre mais ira un peu mieux en dessous de 4500m.

Au final, nous aurons fait une descente très rapide et alors que « Raleur » Orel et « L’homme en forme » Anna vont faire une sieste en rentrant, Will et moi sympathiserons avec 2 biélorusses au refuge et videront une demi-bouteille de cognac avec eux… prélude à une grosse soirée très arrosée le lendemain dans la vallée, mais çà aussi c’est une autre histoire !   

Nota Bene

  • La voie normale jusqu'au sommet W est marqué par des petits drapeaux rouges (tous les 20m). Impossible de se perdre même par mauvais temps.
  • L'itinéraire ne présente pas de difficultés techniques : pente max à 35° sur 100m D+ après la selle.
  • L'itinéraire de la VN n'est pas crevassé tant qu'on ne s'écarte pas des petits drapeaux ;-) Encordement facultatif.
  • La principale difficulté est la météo très changeante et pouvant devenir ARTIQUE même en été... Vent violent, tempête, -20° au mois d'août ! il faut donc être préparé et bien équipé !
  • L'autre difficulté est le fort dénivelé : 1600m D+ au dessus de 4000m. Si vous êtes un peu limite, vous pouvez raccourcir la course en utilisant les chenillettes (ratrack) qui vous montent jusqu'à Patshukov. 

Biblio

Photos

 

Commentaires   

# niko 26-07-2010 10:29
Bravo les gars !
Grand Bravo Anna-Wonderwoma n-Schmittoune !!!
# Cyrillus 02-08-2010 19:56
De la sueur, du blizzard, des rencontres, des bières : tous les ingrédients de l'aventure sont là.

Nous attendons les impressions de "Inséminator" Will.

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