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- Écrit par Yo
- Création : 23 juin 2016
- Affichages : 1888
Un compte rendu rapide de notre petite virée dans le cantal pour faire l'ultra et le marathon..c'est le 19 juin, sur le papier, on est à 2 jours de l'été, mais sur le terrain, c'était tout autrement !
Participants : Gégé & Franky (+ ses beau-frères), Nich et Yo
préparatifs...
le profil de la course tatoué sur le bras
Nich et Yo (ultra, 105km):
Le plan initial c'était : on s'économise à mort pour arriver en forme à mi course (Le Lioran, 50km), et pas trop entamé aux 3/4 courses (Mandailles)...bon ca s'est pas vraiment passé comme prévu.
Départ donné à minuit d'Aurillac avec un peu de pression vu la météo annoncée. Nos craintes se trouvent vite justifiée, car il commence a pleuvoir vers 2h du matin, et ce a quoi on ne s'attendait pas : le terrain est hyper boueux et glissant. La partie entre 3h et 6h est très éprouvante entre pluie, froid, boue, et manque de visibilité même avec la frontale (ambiance plein phare dans le brouillard).
avant la pluie...mais déjà dans la boue
Quelques gamelles, un baton cassé pour Yo vers le 25eme km, et quand on arrive au 2eme ravito vers 7h, on est déjà bien rincés...vision pas rassurante au ravito : bcp d'abandons, et les couvertures de survie sont de sortie.
On repart sous la pluie, mais la suite est un peu meilleure - moins de pluie et de boue - et sur la fin de la longue monté au plomb du cantal on verrait presque du ciel bleu ! Petits soucis de sommeils pour Yo avec grosse envie de dormir - et chez Nich début de tendinite aux fléchisseurs, la descente sur le Lioran n'est pas facile. Nous voila à mi course, il est 11h, on n'est pas en forme comme prévu ! On reprend une bonne averse pendant notre longue pause récup-sieste-strapping.
On repart vers le ravitaillement suivant au Pas de Peyrol 10km plus loin. On attaque la partie difficile par une longue montée jusqu'au téton de vénus. Le parcours est vraiment joli même si on manque un peu de visibilité. Suit un joli parcours de crête qui passe par la brêche de Roland (celle du Cantal) où il faut mettre un peu les mains, qui nous emmène jusqu'au sommet du Puy Mary.
On perd beaucoup de temps sur cette partie où on prend la pluie, le vent et un peu le froid (5 degrés environ). En arrivant au ravitaillement, on a seulement 1/4h d'avance sur la barrière horaire. On fait un petit bilan de la suite:
- Nich a des tendinites bien douloureuse aux releveurs et décide d'abandonner au prochain ravitaillement à Mandailles.
- Yo commence à retrouver la forme et même si il redoute un peu de refaire 25 km dans la boue de nuit sur le final, il décide d’accélérer et de voir ce que ça donne au prochain ravitaillement.
Nich prend son temps et malgré l'amertume de l'abandon qui se profile et la douleur des tendinites, apprécie ces derniers km d'autant plus que le temps se dégage un peu.
Yo, de son coté double pas mal de monde et avance à un bon rythme lui permettant d'avoir de l'avance sur la barrière horaire à Mandailles mais décide finalement d'abandonner quand même redoutant une deuxième nuit dans la boue.
Abandon commun à Mandailles, donc, où on reprend un bus pour rallier Aurillac. On s'endort rapidement dans le bus et on retrouve Gégé à Aurillac pour une petite bière de récup bien méritée.
Au final, cet ultra était rendu beaucoup plus difficile par les conditions climatiques (même si le premier finit presque dans le même temps qu'en conditions sèches) qui ont beaucoup alourdi le terrain dans les 30 premiers et 20 derniers kilomètres.
Le parcours est vraiment sympa et l'organisation au top. Rendez-vous l'an prochain pour la revanche (17 juin 2017).
Francky (Marathon de la Jordanne, 45km):
La veille au soir je reçois un SMS de Gégé à 23h30 me disant qu'elle a déposé les garçons au départ. Dehors il fait noir, il pleut et il fait frais et moi je suis bien content... d'aller me coucher.
Sinon content de finir et motivé pour le refaire l'année prochaine dans de meilleures conditions (classement modeste 248/500 en 6h30 : une crampe + découverte de ce type d'effort)
Gégé (Marathon de la Jordanne, 45km):
La nuit dans la gadoue du camping sous la pluie était prometteuse, mais on n’a vraiment pas été déçus le lendemain dans la vraie bouillasse cantaloue !
De bonnes ambiances bien montagnardes vers les Crêtes, des montées qui se sont plutôt bien passées grâce aux multiples montées-descentes des rares bosses de Blagnac, quelques vaches Salers rencontrées (un de mes vieux stress d’ex-parisienne qui résiste…) sans animosité, bref un trail qui mérite bien son nom.
Au 20ème km environ, sur une partie toute plate, ma cheville s’est tordue lorsque je me suis retournée bêtement pour voir s’il y avait quelqu’un derrière, ce qui m’a fait bien rager et m’a empêchée de trop traîner aux ravitos pour ne pas que la douleur augmente trop J
Résultat, plus de sport pendant 4 semaines, ca commence à me gonfler proportionnellement au dégonflement de la cheville !!
Sinon une 2ème partie de parcours pleine de rencontres, Eric un gars du coin, Laurence, de Tours, avec qui j’ai couru plus de 3h sans cesser de piapiater… faut dire qu’on s’est trouvé un nombre plutôt important de points communs !!!! (trails, raids, VTT, des enfants, un copain ultra-trailer, le même cadeau de nos hommes pour notre anniv, à savoir le spectacle de Yohann METAY, un goût certain pour les boissons à base de houblon…).
Un grand Merci à Steph de nous avoir accueillies à l’arrivée et de nous avoir payé la première bière :-)
En tous cas c’était vraiment du plaisir de partager quelques moments avec les copains, même si je regrette que Francky n’ait pas été très performant sur la bière de récup !!! :-) Merci à Yo de m’avoir boostée les 2 mois précédents.
On y retourne quand pour voir la vue ?
Résultat : 7h59, 442ème /500 arrivants ; 62ème / 81 féminines. Ya encore de la marge…