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- Écrit par jc
- Création : 20 mars 2018
- Affichages : 2070
… Henri l’a bien résumé : « la montagne d’Areng c’est comme la cigarette », quand t’as commencé, difficile d’arrêter.
Participants : Cédric et JC derrière Karine, Jean-Luc et Henri
Photos de Cédric et Karine / Henri (comme celle de couverture par exemple ;)). Merci à eux !
A peine 10 jours après notre découverte du secteur, nous revoilà en Barousse. Et on envisage déjà d’acquérir un petit pied-à-terre à Mauléon(-Barousse), il y a des trucs pas chers (qqs travaux à prévoir peut-être…)
A l’origine, on visait plutôt les goulottes vers le tunnel de Vielha ou le col de Puymorens, mais le mauvais temps en altitude nous a dissuadé. Renseignements pris auprès d’Henri, les condis s’annoncent bonnes. En plus, il nous a vendu une belle vue sur l’Aneto du sommet, dont on a pas profité la première fois. Et pour finir de nous convaincre, il a fait miroiter la présence d’un groupe de « grimpeuses ». FEU !
JC au pas de course jusqu'à la cabane : parait qu'il y a un groupe de grimpeuse ! Il trouvera que 3 sacs dans la cabane...
Départ nocturne de Pessac/Salles, et route sans encombre. On quitte la petite route du Port de Balès pour prendre la piste, et on s’attend à trouver au parking la voiture d’Henri (et le minibus des grimpeuses). Mais non, personne. Cédric inspecte la chaussée : « Il y a des traces fraiches, Henri est passé là, et elles doivent être 5 ou 6 dans le minibus ». Balèze le binôme.
Un peu plus loin, on trouve une voiture bleue garée. Je pense reconnaitre celle d’Henri, mais le binôme m’explique « Mais non, Henri a une Dacia, ça c’est une Suzuki. » Quel débutant je fais ! Et puis, on cherche surtout le minibus… Un peu plus loin, on finit planté dans un névé, terminus (si par hasard il tombait sur ces lignes, dédicace au "pilote").
On se gare un peu en-dessous, à l’épingle. Au final, c’est pas si mal, il nous faut un peu moins d’une heure pour rejoindre la cabane (toujours aucune trace des grimpeuses). Le temps est splendide, on fanfaronne… Et on se décide pour la Fissure, ‘’ une jolie voie pour progresser en « miste moderne » ‘’ comme le dit le topo des Pyrénées Givrées.
Les touffes à gauche n'inspiraient pas JC. Direction la fissure. Pas une trace de vie des 3 propriétaires des sacs de la cabane. Mais où ce qu'ils (/elles) sont partis ?
C’est en effet une très belle voie, et on eu a le plaisir de partager cette sortie avec Henri et ses fidèles, Karine et Jean-Luc. A R1, Henri nous explique qu’il vient d’équiper l’attaque directe, bien raide apparemment, et qu’il a changé de voiture (et que ce sont eux les propriétaires des 3 sacs !)…
"Euh, t'as vu JC, le nuage en face il nous vient bien dessus là..."
"Mais t'inquiète poulet, t'es toujours stress avec la météo. Carpe Diem"
"Ah ? OK alors..."
Trois longueurs « faciles » (juste qqs pas de mixte herbeux ou rocheux, protections sans problème) permettent de relayer sous la fissure. Celle-ci est bien sèche, et on regarde les habitués des lieux en découdre : ça a l’air pas commode…
Rencontre avec Jean-Luc et Karine. Henri à la manoeuvre devant. Il nous avait proposé de passer, mais on les laisse sagement nous montrer le chemin
Je reste sur ma première impression : esthétiquement, ça ressemble pas à grand chose de s'exciter avec les lames et les pointes sur l'herbe comme ça. Par contre depuis que j'ai essayé j'ai changé d'avis sur l'intérêt: c'est bien ludique :)
Carpe Minutem en fait...
En plus le temps a bien changé. Le mauvais temps est arrivé d’un coup. D’abord une brume dense, puis du grésil soutenu. Et maintenant, ça commence à purger dans le couloir : la douche (glacée) est offerte. Mais ça passe… heureusement que le réta est en glace :-) (les spits aident bien aussi à grimper plus détendu !!).
JC dans le pas de mixte, devant je distingue à peine Henri, mais on va l'entendre s'employer un peu quand même :)
Au tour de JC. On lui dit qu'il a oublié de fermer une ouverture ?
A peu près au même moment vu du dessus ;)
Encore une longueur facile, et on rejoint l’arête puis le sommet, toujours guidés par les locaux. Petite séance de selfies (c’est compris dans le forfait) et on achève le tour du propriétaire en descendant par l’arête NW (belles corniches) et le vallon E nous ramène à la cabane.
Printemps --> Hiver en moins d'une heure !
On suit les GPS pour la suite !
Magnifique bevédère !
Encore une super sortie, en très bonne compagnie ! Avec un gros gout de reviens-y… Il y a encore de quoi faire vu le nombre de lignes ouvertes par Henri et ses compagnons. Et puis on aimerait bien profiter une fois de la vue sur l’Aneto ;-)
Quant aux grimpeuses, on ne sait trop quoi penser. Est-ce une ruse d’Henri pour attirer du monde ? Franchement, vu la qualité du site, c’est pas la peine…
La péloche :
Commentaires
@Cedric: pour Ginseng, tu conseilles crampons/piolet s pour l'approche ?
La classique du casque du Lhéris, ça se fait en Ice-Touffing ?
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