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- Écrit par Francky
- Création : 28 janvier 2008
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Patrice, notre voisin (avec qui nous étions allé faire le dôme des Ecrins, nous invite une nouvelle fois dans son studio de Briançon. Il y a aussi Seb et Violène. Le programme étant du ski de rando. Nous nous joinions à eux pour le week-end. Eux restent 4 jours (les veinards).
Départ vendredi soir de Lyon. Il y a déjà de la neige à bourg d’Oisans et des congères de 2-3 m au passage du col du Lautaret. On ne devrait pas trop abîmer les semelles des ski pour ces 2 jours de rando. Arrivée à 21h30 au studio. Une plâtrée de pâte carbo plus tard, assaisonnée de quelques gauloiseries sur mes désordres gastriques du dernier week-end et c’est un suppôt au lit. Réveil 7h les ski aux pieds à 9h et c’est parti pour une superbe journée : grand beau temps, pas de vent et une certaine douceur.
On monte dans de jolies combes, avec deux, trois bouquetins pour le décors. En prenant de l’altitude, la vue sur les Ecrins, tout proche, se fait de plus en plus présente (la barre des Ecrins, la Meije…..) On n’est pas mieux là qu’à l’usine ! Comme qui dirait ….
Le sommet du pic Blanc, qui porte bien son nom fait sont apparition au loin. La montée finale me fait stresser un peu, se qui me provoque une tension intestinale me faisant craindre le pire.
Finalement je garde tout pour moi (ou dans moi, échappant à une sale réputation).
La vue du sommet est superbe 2955 m, on voit même le Mont Blanc.
La redescente se passe bien, la neige est relativement bonne (sauf en arrivant vers les voitures)
La décision de la rando du lendemain à lieu autour d’une bière. On décide de monter au lac de Combeynot (massif des Ecrins). Départ 8h30, remontée dans une combe avec des mélèzes qui n’ont plus leurs aiguilles. La végétation laisse le terrain au minéral et les pentes se redressent.
Le dernier coup de cul nécessite de mettre les couteaux, ce qui permet de rendre la progression moins stressante ( Mon vertige dans les pentes un peu gelées, a vraiment des effets physiologiques, sur mon intestin, détestables…) Arrivée en haut, environ 2650 m, les rafales de vents chargées de cristaux acérés ont raison de notre motivation (de plus le lac n’est pas visible, il doit être plus bas dans un creux. On retire les peaux, et c’est parti pour une bonne descente. La neige change de texture, dure au début, poudreuse et un peu lourde vers la fin. Il fallait bien sortir les spatules pour ne pas goûter la neige (il y a des photos…).
Bref super week-end !!!
Commentaires
Steph t'as du Style sur tes planches !!!
Steph : tu veux pas compléter ce CR en nous donnant tes sensations ?
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