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- Écrit par cedric
- Création : 9 septembre 2019
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Fin juillet. On est déjà en vadrouille depuis plus ou moins longtemps et le programme c’est plus famille que grimpe. Le hasard faisant bien les choses, on réussit à se caler 2 jours pour aller dans les Pyrénées. C’est cool, mais les différentes contraintes et la météo font qu’on ne peut pas partir très tôt la veille et qu’on peut pas rentrer bien tard le lendemain. Du coup, adieu le plan 4 pointes, il faut se reconfigurer.
Participants : JC et Cédric
J1, après un réveil plutôt très tôt pour des vacances, direction la Foratata. C’est bien nuageux jusqu’au Pourtalet, et comme d’hab ça s’ouvre de l’autre côté, au prix d’un vent bien sensible. On finit de petit déjeuner sur le parking, le binôme me montre sa nouvelle tenue été : c’est blanc ! Je vais perdre mes repères, il est passé où le casque d’Henri ? Direction Capricho de primavera, la grosse classique du coin. « Viser le gros bloc au pied de la paroi pour trouver l’attaque ». Pour une fois, cette phrase trouvera son sens dans une marche d’approche ! Le sentier n’est pas bien marqué, mais on avance tranquillement à vue. « Ca doit pas être fait si souvent que ça, y a pas l’air d’avoir trop de passage ». « Tiens, regarde, y a une cordée de 2 à l’attaque, ils doivent attendre que le soleil arrive avant de démarrer ». On continue de s’approcher, et les collègues ne démarrent toujours pas. « j’espère qu’ils vont avancer après ». En arrivant dans le dernier raidillon, on aperçoit une cordée qui les précède. « Ah non, t’as pas bien regardé, y a 2 cordées devant en fait ». Bon OK, c’est bien une grosse classique. Du coup, on se refera plus de 2 heures de sieste à l’attaque. Faut voir le bon côté des choses : on est au soleil et on n’est pas bouchonné…
C'est vert en Espagne cette année
On attaque enfin à l’heure espagnole (plus de 12h30). Ca valait vraiment le coup de se lever ce matin… La grimpe déroulera bien, on ne rattrapera nos prédécesseurs qu’à 2 longueurs de la sortie. C’est équipé très très serré tout du long, on clippe un spit sur 2 ou sur 3, c’est selon. Ca ne dépayse pas de la salle ! J’ai trouvé quelques passages sympa mais pour moi, c’est pas la voie de l’année ! Le cadre est sympa et ça nous aura occupé l’après midi !
De beaux passages de grimpe, bien (trop ?) spités.
On va être en retard à la bière...
Descente expresse, il faut qu’on se fasse la bouffe ce soir avant d’essayer de se reposer et d’aller faire un tour dans les surplombs à l’Ossau le lendemain. Échec sur la bière au col du Pourtalet, on redescendra côté France pour faire dodo, où on sera bien mieux sous les nuages qu’en plein vent côté espagnol. Du coup on boit les bières qui ont chauffé dans la voiture toute la journée, la Leffe Ruby à température de thé est particulièrement savoureuse. La voie étant réputée peaumatoire, on topote bien : JC a récupéré pas mal d’info sur son téléphone, et moi j’ai tous les raccourcis, j’ai plus qu’à télécharger tout ça. Ou pas, y a pas de réseau vers le caillou de Soques. Bon on se débrouillera demain !
Après un réveil raté par le binôme, on attaque la marche vers pombie à la frontale. JP s’embrase vers le col de Pombie, c’est toujours aussi beau ! Direction le départ de la SE classique, un peu de raillère pour le plaisir et c’est parti. On essaye de repérer le cheminement, mais il n’y a pas de ligne logique qui saute aux yeux pour aujourd’hui. On suivra le topo !
Coucou de 2 pointes. Pour une prochaine fois !
Je crois que j’ai trouvé la voie plus agréable que le binôme. J’ai l’impression que j’apprécie de plus en plus grimper ici ! Le caillou est vraiment superbe, on essaye de coller au mieux au topo et les jolis passages se succèdent. On arrive assez rapidement à la sortie (JC a super bien géré la L3, la plus peaumatoire). De là, 2 options pour redescendre : rappels dans Eliminator ou poursuivre jusqu’aux Vires. On est pas fans de rappels, allez on continue !
Les teintes de la muraille de Pombie.
"T'as mangé la moitié de ma longueur !" "Ca dépend quel topo tu regardes ;)"
On remonte à côté du pilier Jolly, ça avance vite en corde tendue J. Mais jamais on ne croise cette satanée voie des vires. Alors on continue à avancer, et le terrain commence à moins dérouler. Ca se redresse, JC fait des pauses régulières pour essayer de repérér les Vires. Mais rien… On vient buter un peu en dessous de l’aiguillette Jolly, et ça se redresse franchement. On espère que le départ de la voie des vires est par là, 30 mètres au dessus de ce passage qui paraît bien moins évident ! Allez, JC s’y colle, ça nous rajoutera une belle petite longueur, et là on était bien contents d’avoir emmené les gros camalots. On retombera bien au départ de la voie des Vires. Après vérification au refuge, on a continué trop dans l’axe lors de notre remontée, il aurait fallu tirer plus à gauche plus tôt.
Un peu de rab'
Descente en trottinant jusqu’à la voiture pour essayer de respecter le timing, on se fera prendre dans les bouchons un peu plus bas. C’est de saison !
Au final, une coche tranquille en juillet, avec les Surplombs qui m’ont bien plu ! Mais c’est les vacances, alors on était bien dans le thème !
la peloche :
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