- Détails
- Écrit par Oann
- Création : 21 mai 2007
- Affichages : 21440
Pastissou, Sormiou, Morgiou,
Bon alors voilà le CR tant attendu par Niko :
Jour 1 :
arrivée à Cassis après s'être tapé 7h de nationale.
Il n'y a qu'un camping (Les Cigales à Cassis) donc c'est pas bien difficile à trouver.
On se pose, on met la tente, et on va au bar du camping qui a l'air bien sympa.
On regarde un peu le topo, le routard et les cartes IGN pour préparer un peu les journées des lendemains.
on file au dodo.
Il nous semble que le vent souffle fort. En effet, la paroi de la tente se plie tellement qu'elle me touche presque à l'intérieur de la tente. Bref, Mike Horn est un rigolo, ici c'est rude !!
Jour 2 :
lever. Effectivement, ça souffle fort. Il manque 3 piquets de la tente. Direction le bar du camping.
Aujourd'hui ça sera rando.
On part de Cassis, on traverse la ville. On voit ses beaux rivages, ses belles rues, et surtout sa plage de poires. Y'a des poires partout, c'est la foire aux nibards mais Steph me fait constater (il faudra que je regarde longtemps pour en être certain) que beaucoup sont refaits. Mais bon ça donne quand même bien envie de faire 5 semaines en ballon. Je pense que Jules Verne a puisé l'inspiration ici.
On continue la rando puis on arrive vraiment sur le GR (on s'est planté à un moment mais bon ça nous a permit de repérer une petite crique où on s'est juré de revenir pour se baigner/lézarder car c'était très joli).
On arrive donc à la première calanque : Port Miou
Ca fait un peu port de plaisance mais c'est quand même joli.
Un peu plus loin on arrive à la Calanque de Port Pin.
Ya un peu de monde (jour férié oblige) mais ça a de la gueule. On imagine bien les petites soirées qu'il y aurait moyen de faire ici.
Là 2 solutions se présentent à nous : prendre à gauche pour rejoindre la 3ème calanque (En Vau, chère à Sline apparemment) par la côte, ou prendre le GR à droite. On prend à gauche en se disant qu'on prendra le GR pourle chemin de retour.
On grimpe, on grimpe (pas beaucoup mais un p'tit peu) sous un bon
soleil, et arrivés au sommet de la crête, on se prend un
vent à décorner les boeufs dans la gueule. Mais dieu
que c'est beau.
Avant d'arriver, je savais qu'on tomberait nez à nez avec une des parois que je pensais grimper avec Steph dans la semaine.
Une fois devant, Steph me fait comprendre que c'est peut-être un peu chaud pour une première (et elle avait raison, la voie fait bien 120m et le départ se fait après avoir pris une vire plutôt merdique).
On décide de descendre jusqu'à la plage.
Sur le trajet on trouve plein de spots de grimpe, y'en a partout. Ceux qui aiment les nibards et la grimpe peuvent faire le parcours qu'on a fait ce jour là, ils seront ravis
On se pose un moment sur la plage puis il faut bien rentrer.
On reprend le chemin en sens inverse mais cette fois on prend le GR pour rejoindre Port Pin puis on continue jusqu'à Port Miou, puis Cassis où on s'arrête faire des courses pour le soir ...
On rentre au camping, douche, bar, dodo. Demain on grimpe !
Jour 3 :
Ce jour là (après une nuit un peu ventée mais moins que la veille), on prend la voiture pour aller jusqu'à Sormiou on on grimpera.
La route est sympa et arrivés en haut, ça en jette.
On pose la voiture puis on commence à marcher un peu pour rejoindre le premier secteur de grimpe : l'Aiguille de Sormiou
On se plantera évidemment sur le trajet mais bon on a l'habitude, on a jamais réussi à aller quelque part sans se paumer.
J'avais repéré 2 voies ici pour commencer :
- une 3b sympathique qui monte dans une grotte.
- une voie en plusieurs longueurs dont l'équipement laisse à désirer selon le topo. Je me suis dit que je regarderais si ça n'a pas évolué depuis la sortie du topo.
On grimpe donc la 3b. C'est quasiment une première pour Steph et elle se démerde bien.
Au relais, la vue défonce tout ...
... même si y'a plus confortable comme relais.
L'autre voie en plusieurs longueurs ne me paraîtra pas au top donc on descend puis on fonce vers l'autre secteur que j'avais repéré.
Le secteur s'appelle Pyromaniaque et est situé sur la rive droite de la Calanque.
La voie est toute dans du 3 ou 4, sur 5 ou 6 longueurs. L'idéal pour faire découvrir les grandes voies.
Tout se passe super bien, Steph est nickel à l'assurage, au relais, elle a pas peur, elle est de bonne humeur, bref c'est la fête dans nos têtes.
la corde à simple de 70m suffit amplement, je ferai même 2 longueurs d'un coup, sans passer au relais, ca passera nickel.
En haut, c'est beau. Je prendrai bien un sanouich et un verdon.
Bon allez faut redescendre parce que le soleil tombe vite dans ces contrées reculées.
Il tombe tellement vite qu'à la fin il fera plus noir que dans l'cul d'un âne un soir de pleine lune.
Bon maintenant y'a plus que le pierrier à descendre. Steph maîtrise les pierriers donc je m'inquiète pas. Elle décide de garder les chaussons de calade pour descendre le pierrier, idée qu'elle conservera à chaque descente de pierrier.
On arrive sur le parking, on voit plus rien mais on est bien content.
Arrivés au camping, on fonce au bar direct, sans passer par la case douche (manquerait plus qu'il ferme pendant qu'on est pas là)
puis douche. Et là, petite rencontre sympathique avec un quebequois qui avec 3 potes se fait un petit trip de 5 mois : Quebec, Paris, Lisbonne, Séville, Maroc, Sète, Marseille, Cassis, ...). Trip sympathique d'autant qu'ils le font en vélo ces cons là. Un mec bien cool avec qui on discutera un moment près de la tente et à qui on paiera le canon. Mais il doit aller se coucher tôt. Demain il part pour la Corse, puis ensuite la Grèce, la Turquie, je ne sais combien de pays de l'est, puis Chamonix et retour à Quebec.
Dodo
Jour 4 :
C'était jeudi. Mais qu'est ce qu'on a fait ce jour là ??
je m'en rappelle plus.
Ah si. on a décidé de glander.
Je vais acheter le Canard et on décide de retourner sur la petite crique peinarde qu'on avait repérée en début de semaine.
Il s'agit d'une dalle toute blanche, au bord de l'eau, très chouette.
Faut monter 1 petit mètre avant d'accéder à la dalle où on pourra se poser. Je le fais en premier et là je me retrouve au beau milieu d'une forêt de pines. C'est une crique naturiste, y'a des chibres partout.
On se met un peu à l'écart et on glande (le mot est-il bien choisit ?) une bonne partie de l'après midi.
Je m'absente juste 5 minutes pour aller piquer une tête. Et à peine arrivé dans l'eau, je vois un espèce de gros malabar entrain de taper la discute à Steph ... Bon je remonte, le malabar n'est plus là et Steph me dit que le mec cherchait un point d'eau. Bonjour l'excuse pourrave que le mec a sorti. Enfin bref, on le voit qui matte 2 ou 3 appendices qui pendent par ci par là sur la plage et il s'en va.
Je crois que le soir on prendra une pico cuite au bar du camping. Parce que depuis qu'on y va, on a fait quelques connaissances là bas. Outre le boss, sa femme et le serveur, on a sympathisé avec les habitués dont 2 mecs qui tiennent un resto sur la presqu'île et qui sont 2 beaux phénomènes (on est allé y manger 2 fois à midi, très cool. On nous a filé une astuce pour ne pas payer le parking de la presqu'île, si vous voulez l'info ça vous économisera toujours 5€). On se met des tournées tout les soirs et c'est très sympa. Tous les jours les mecs se retrouvent au bar du camping pour des pétanques hilarantes. J'ose espérer qu'avant de partir ils me proposeront de jouer avec eux. Steph n'y croit pas trop.
Jour 5 :
Aujourd'hui ça sera calade.
On prend la voiture direction Sugiton. On se gare sur le parking
de la fac et on marche. C'est marrant d'être à côté
des étudiants qui révise des trucs et toi t'es en tongs
avec un casque et un sac à dos bourré de matos de
grimpe. Marrant.
On marche, on marche, on se plante de chemin et un petit vieux qui courait (par 35°C, faut être maboul, nous indique le bon chemin).
Arrivés sur le haut de la Calanque, on voit la voie que je pensais faire.
Le topo mentionnait "équipement vétuste, prévu au rééquipement". On ne sait jamais. Le seul truc qui m'étonne c'est de voir les mecs dans la voie avec des coinceurs/fiends et entrain de taper comme des béssus pour planter des trucs dans la paroi. Pour une voie en 3, je trouve bizarre d'avoir à remettre autant d'équipement supplémentaire.
On continue de descendre jusqu'à la plage. Là franchement ça en jette. Dire que les étudiants dont à 30mn à pied de leur école, ça fait mal à la chichette.
On se décide à aller au pied de la voie pour voir si elle a été rééquipée depuis le topo. réponse négative. Sur les 30 premiers mètres, j'ai vu 2 points, qui plus est noirs de rouille. Le topo mentionne que l'équipement date de 1926. Voilà pourquoi les gars qui sont passés avant nous faisaient du terrain d'aventure.
N'ayant pas le matos nécessaire, on se rabattra sur une autre voie que j'avais remarquée un peu plus au sud, en direction de la mer donc.
On commence la grimpette. Je passe au milieu d'un arbre c'est marrant. J'attaque la 2ème longueur (4c) et je ne vois toujours pas de relais quand Steph me dit "milieu de corde" ... Je continue un poil et je ne vois toujours pas de relais ... zob. Je placerai donc un maillon rapide qu'on laissera en souvenir dans la voie.
Je redescends, Steph fait une longueur en moulinette et on rentre.
Plutôt looze comme journée niveau calade, mais on a vu vraiment un beau paysage.
Ce soir là, Steph a eu l'idée d'aller apéroter/manger le soir au Cap Canaille (au fond sur la photo),
les plus hautes falaises d'Europe apparemment (400m et des brouettes) qui dominent la baie de Cassis et celle, de l'autre côté, de la Ciotat.
On se pose à un endroit peinard, rejoints plus tard par un couple d'allemands à qui on paiera le canon et avec qui on taillera une bavette pendant un petit moment). Coucher de soleil romantique et tout et tout. C'était zoli tout plein.
Jour 6 :
Ce jour là, Steph voulait se baigner et lézarder
un peu à Morgiou, la seule grosse calanque qu'on n'ait pas
fait pour le moment.
Mais le samedi ... c'est le week-end ... et le week-end ... c'est gavé de monde et les routes des calanques sont fermées.
Au resto de la presqu'île à midi, on demande ce qu'on peut faire d'autres. On pensait par exemple aller faire de la rando dans le massif de la Sainte Baume. Pas de bol y'a un rally donc c'est niqué. On retourne à la voiture qui nous indique qu'il fait 39°. On décide de faire sieste.
On s'était dit que ce soir là, on passerait du temps au bar du camping car il y avait la finale de foot et Marseille jouait donc c'était l'occase quand même.
Donc direction le bistrot du camping plus tôt que d'habitude. Les gars font leur pétanque habituel et là le miracle s'accomplit : "Yoann, tu veux jouer avec nous !'
YAAAAAAAAAAAAAARGLL
Faire une pétanque avec des marseillais, sous les yeux de sa gonzesse émerveillée par autant de grâce, je ne pouvais résister.
D'autant qu'il a plu du jaune.
et que j'ai gagné la partie !!!! J'ai niqué des marseillais à la pétanque (bon j'étais avec un gars qui jouait bien faut dire, mais alors en face, y'avait un tireur comme j'en ai jamais vu. 9 tirs réussis sur 10, 1 carreau toutes les 3 boules, bref l'orgie).
Et puis après ils ont perdu la finale "Mais c'est pas grave, on est 2ème du championnat c'est plus important. Et puis de toute façon demain on ira bosser quand même".
En tout cas une bien bonne soirée pour nous.
Jour 7 :
lever. pliage de tente. Au revoir au bar du camping et on reprend la voiture.
Pour rentrer on peut prendre la route principale et éviter le centre ville de Marseille, mais le GPS semble connaître une route plus rapide qui nous fait passer par le vieux port. Avec le GPS, on risque pas de se perdre, c'est pratique. Sauf quand les batteries tombent en panne dans les petites rues à côté du vieux port. Mais le sens de l'orientation de Steph finira par nous trouver la bonne direction.
Jour 8 :
Le matin au boulot, je pète un plomb et je pose mon vendredi.
Steph elle avait encore une semaine de vacances.
Moralité 1 :
Il faut vraiment qu'on s'organise un week-end là bas avec le maximum de potes.
Y'a énormément à faire et c'est super sympa et joli (et là je parle même pas de la plage aux nibards).
Faut juste faire ça en demi-saison, sinon c'est pas la peine.
Moralité 2 :
C'est long à faire un CR. Quand je pense à Niko qui va devoir faire celui du Cantal ...
Commentaires
Trop bon de voir Briguit' à un relais !
Des images et des mots qui font réver (et je parle même pas de la plage aux nibards ).
Pour ce qui est de la moralité 1 : on a déjà fait un WE là-bas avec plein de Pot. C'était Titus qui nous avait organisé tout ca au petit oignons avec de bonnes soirées en refuge (avec une option jet-set pour la patcherie ).
Ca fait un petit moment que Jo et moi n'avons pas pu trainer dans ce coin là. Ca file bien envie d'y retrouner (vite avant que tout soit fermé pour risque d'incendies et qu'on soit obligés de rester cantonés avec les touristes).
Au fait, c'est quoi le bon plan pour pas payer le parking à Cassis ?
A++
Thierry
Des fois y'a des gens qui viennent avec des chiens, rarement des chats ou des perruches mais l'avant dernier soir, y'a des gens qui sont venus, tenez vous bien, avec un âne !!!
Ils lui avaient reservé un petit enclos, je lui ai mis une bascine de flotte et on lui a filé une pomme avec des filles du bar.
Ca devait être sympa la nuit en tente à côté d'un âne qui brait ...
en tout cas ça aurait plu à RoseMimi et à Vain
'Oann
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.