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- Écrit par orel
- Création : 6 février 2008
- Affichages : 4768
Récits des aventures montagneuses du 27 au 30 décembre 2007 aux voisinages de Gavarnie-Gèdre (J1) et du plateau de Sauguet (J2 et J3).*
J1 le pic de la montagnette par le col du Lary
J2 sur la crête du pic de la Badette (2769m)
J3 au sommet du Meyts (2509m)
C'est extra...
J1 - Pic de la montagnette par le col Lary
Participants : Fino, Niko, Virgino, Yo, Fred, Orel.
Départ la veille des bordelais pour un passage à Toulouse. Nous sommes très bien acueilli chez Yo et Gégé pour un succulent repas... Vérif du matos (pelle, sonde, arva, ...) et dodo tout le monde : Yo et Gégé, Niko et Virgino, Fred et Orel together my lover.
Départ le lendemain à la fraîche. On rejoint Fino à Luz pour un café/chocolatine et pan... Mise en jambe par une classique hivernale, le pic de la montagnette par le col du lary.
les peintres au départ...
Fino, Yo, Niko et Virgino sont à skis ; le couple Fred et Orel (enfin c'est moi) qui ne sont en raquettes.
fred crock love avec ses super raquettes (de tennis)
Ca part mal pour Fred qui, fier de ses nouvelles raquettes toutes neuves, se rend compte qu'il a acheté deux pieds gauches ! Le lendemain il perdra même des morceaux !
çà commence tranquille...
Le départ s'effectue depuis un lacet sous la station de ski de Gavarnie et monte tranquillement jusqu'au col du Lary à 2278m.
un peu de portage avant ce sommet facilou...
Il faut redescendre environ 100m de dénivelé après le col avant d'attaquer le sommet facile de la montagnette à 2401 m. Dénivelé cumulé total de 900m.
le col du lary et puis finalement le pic de la montagnette
On redescend tout facile, comme papa dans maman... niko trade mark
facile la descente, sauf pour les raquettes...
Topo camptocamp disponible à cette URL :
Bon, on fait quoi demain... ?
On s'arrête à Gavarnie pour picoler une binch et sa petite soeur, le temps de trouver un plan pour le lendemain. Après avoir discuté de l'Aneto, de l'Ossau, du Vignemale, etc. -- je crois qu'on a bien passé tous les sommets des Pyrénées -- on décide de rester aux alentours de Gavarnie où c'est encore là qu'il y a le plus de neige à cette saison. Fino pointe un abri au milieu de la carte sur le plateau de Sauguet. Tout le monde tombe d'accord, et puis si l'abri est trop pourri ou fermé, bah il restera l'igloo !
çà réfléchi dur...
Le soir tout le monde au camp de base à Barèges où une épidémie de gastro sévit chez les Bonischtroumpfs. On remplace Yo par Gronchon - vite fait bien fait - à la gare de Lourdes, pendant qu'une seconde équipe fait les courses. Et hop en route chez Louisette pour un repas à base de foie gras, tartitoye et Madiran Bouscassé à 20 euros (choisi par Fred du château, alors que le Côte de St Mont à 9 euros avait l'air super bon).
J2 - Pic de la Badette au dessus du plateau de Saugué
Participants : Fino, Niko, Virgino, Gronchon, Fred, Orel.
Départ du pont de sauguet (1528m). Une belle jounée s'annonce, l'après-midi est pourtant annonçé couvert pluie/neige. Nous attaquons la montée facile jusqu'à la cabane (1848m).
oh putain fino, fais gaffe tombes pas dans l'eau !
Il s'agit en fait d'une cabane de Berger trois étoiles, avec canapé, table et banquette pour dormir. On déleste les sacs à dos, un carré de chocolat et on attaque notre premier objectif : le pic de la Badette (2769m) par la brèche de Béou Com (2675m).
Les choses sérieuses commencent : Fino en ski ouvre la trace : la neige est tantôt dur, tantôt poudreuse. La montée ne présente pas de difficulté, mais bon c'est quand même du sport. Les raquettes (fred, orel) sont placés derrières les skieurs pour pas bouziller la trace.
fino ouvrant la trace
Les skis portent assez bien sur la neige, mais les raquettes qui dérapent sur les pentes les plus raides et dures, s'enfoncent jusqu'aux genoux dans la poudreuse. Enfin, on a signé pour en chier ! Certains skieurs grimacent un peu...
allez çà monte... encore un effort gronchon !
Arrivée au col au dessus de la brèche de Béou Com, on récupère un peu de force avec du chocolat... La météo reste stable, tant mieux. On pose le matos, et les survivants (fino, fred, orel) attaquent les 100m de dénivelés supplémentaires qu'il nous faut pour rejoindre à crampon le pic.
C'est à ce moment que la chanson de Léo Ferré, "C'est Extra" prend tout son sens à nos oreilles ! Enfin çà reste quand même une chanson de cul un peu dégeu !
Cette touffe de noir Jésus,
Qui ruisselle dans son berceau,
Comme un nageur qu'on attend plus,
C'est Extra..."
Niko qui vient de se refaire un peu de santé au col, se fait une petite bourrinante pour nous rejoindre au pic. On profite quelques minutes, puis les skieurs (fino, niko) attaque une pente bien raide pour se faire plaisir et rejoindre le col où nous attende (virgino et gronchon).
bah oui c'est raide quand même...
Redescente vers la cabane... On dirait que y'a des skieurs qui ont les jambes un peu lourdes... je balance personne, même pas un futur papa !
Les raquettes courrent pour ne pas trop ralentir des skieurs, mais putain on s'est quand même bien fait péter le coeur sur ce coup là. Enfin on fait quand même la pose pour les photos...
orel et copine fred en quequettes...
Pourquoi on nous raconte que des conneries dans les magazines féminins ?
Une petite précision avant d'aller plus en avant dans des considérations philosophiques et sociétales ; il convient de replacer le contexte d'une petite cabane bergère perdue au milieu du blanc plateau de Saugué et animée jovialement par un apéro grimperoots classique pineau + whisky-neige.
Bah y fait pas si froid... en plus j'ai un duvet 3,5 gr. d'alcool
Alors ma réflexion est la suivante... Pourquoi on nous raconte que des conneries dans les magazines feminins ? Je citais en exemple le cas classique des témoignages de Biba ou de Glamour où les filles expliquent sincèrement qu'elles ne peuvent pas avoir d'orgasmes sexuels à moins d'être amoureuses... Alors que, à côté de çà, on nous dit fréquemment "bah moi avec un "god-rabbit triple toupies rotatives", j'ai un orgasme en moins de 2 minutes.... pfffff ! En résumé, un coup de batteur à oeuf "vrrrrreuuuuu" et hop nos dames sont aux ciels. Alors merde, c'est quoi ces conneries, j'aimerais bien connaître la vérité ?
rohoooooo , orel chocked !!!
Bref, tout le monde rigole fort... et au loin on entend la voix mélodieuse des chasseurs... euh des randonneurs.
Et là c'est le drame. On trouve dans l'étagère de notre cabanne bergère, une bouteille de Whisky de secours de 1L... non oui non, c'est pas bien si mais non... bref on l'attaque et on l'a fini, surtout fred et moi... en se promettant de la remonter avant le prochain hivers. A pas eu froid cette nuit, pas vrai mon gars ! Une petite soupe chinoise parfum vomi - dixit fino - qui dort sous (saoûl) la table sur une peau de bête un peu fumante, et puis tout le monde perd connaissance dans la chaleur ambiante.
J3 - Les Meyts au dessus du plateau de Saugué
Participants : Fino, Niko, Virgino, Gronchon, Fred, Orel.
Les Meyts 2509m, en voilà un nouvel objecif... d'autant qu'il a neigé une bonne partie de la nuit et que cela continue au petit matin, enfin on décolle à 9h00 passé. Les quequettes ont une petite forme, enfin nul ne faillira...
Après une traversée sur le plateau, la montée est raide-régulière dans une neige bien épaisse... on en chie quand même ! Et puis on a un ciel tout tout blanc... et tantôt une crevée bleu rapide qui nous laisse deviner un soleil improbable tout en haut.
Et puis après le col, on laisse papa-gronchon et hop on attaque la montée facile vers le sommet en chaussure...
çà monte comme papa dans maman, c'est çà niko ?
le club med au sommet du Meyts...
la prochaine fois on monte le jacuzzi
La suite vous la connaissez c'est le retour vers la civilisation, après une petite binch réparatrice, et puis c'est reparti... vers de nouvelles aventures :-)
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"This is the end my friend, My only friend The end" Doors.
Commentaires
Le sommet devait vraimment être très étroit !
Franck
Je sors ?
Une robe de cuir comme un fuseau
Qu'aurait du chien sans l'faire exprès
Et dedans comme un matelot
Une fille qui tangue un air anglais
C'est extra
Un moody blues qui chante la nuit
Comme un satin de blanc d'marié
Et dans le port de cette nuit
Une fille qui tangue et vient mouiller
C'est extra c'est extra
C'est extra c'est extra
Des cheveux qui tombent comme le soir
Et d'la musique en bas des reins
Ce jazz qui d'jazze dans le noir
Et ce mal qui nous fait du bien
C'est extra
Ces mains qui jouent de l'arc-en-ciel
Sur la guitare de la vie
Et puis ces cris qui montent au ciel
Comme une cigarette qui brille
C'est extra c'est extra
C'est extra c'est extra
Ces bas qui tiennent hauts perchés
Comme les cordes d'un violon
Et cette chair que vient troubler
L'archet qui coule ma chanson
C'est extra
Et sous le voile à peine clos
Cette touffe de noir jésus
Qui ruisselle dans son berceau
Comme un nageur qu'on attend plus
C'est extra c'est extra
C'est extra c'est extra
Une robe de cuir comme un oubli
Qu'aurait du chien sans l'faire exprès
Et dedans comme un matin gris
Une fille qui tangue et qui se tait
C'est extra
Les moody blues qui s'en balancent
Cet ampli qui n'veut plus rien dire
Et dans la musique du silence
Une fille qui tangue et vient mourir
C'est extra
C'est extra
C'est extra
C'est extra
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