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Parmi les objectifs de ce voyage figurait la traversée du djebel Rhum, si possible en 2 jours avec bivouac au sommet... nous en avions beaucoup parlé de cette traversée, et on peut dire que l'on n'a pas été décus ! 2 jours dans un cadre magiques, tout seuls à chercher notre chemin dans ce relief si particulier.

Des moments innoubliaux, ponctués d'un peu d'émotions et de quelques frissons face à la beauté du paysage...

 

Notre premier réveil dans le désert se fait sous le soleil.
On profite du thé de Salim pour se réveiller doucement, et s'hydrater aussi un peu, car le rhum de la veille nous a quelque peu désseché les papilles ;-)

On lève le camp, pas pressés ce matin car sur 2 jours, l'itinéraire est cencé se faire "tranquillement"...mais bon, notre expérience de la veille nous a donné un aperçu des difficultés pour s'orienter dans ces massifs, alors on va prendre de la marge :-)

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A 10h, on est a pied d'oeuvre, le guide nous montre le départ de l'itinéraire, et on le laisse, ainsi que Valentine et Isabelle que l'on doit retrouver au camp le lendemain.

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Du bas on ne voit pas très bien ou cela peut passer, mais on a plein de topo, a manger, de quoi faire du feu, et grace a Fino, de l'eau pour tenir 10 jours, alors pas de soucis...
En théorie, on doit remonter dans une sorte de canyon pour aller prendre pied sur une vire (dite la vire nabatéenne). Cette vire débouche sur une série de petits cirques et de dalle, dont la fameuse en 3+ expo...Ensuite on doit accèder a la partir haute du massif, formée de grands domes en calcaire blanc qui se montent en adhérence...tout un programme quoi !

C'est donc parti, on s'élève doucement, ni trop chaud, ni trop froid et rapidement cela devient très chouette.

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Rapidement aussi il nous faut "mettre les mains".

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Au bout de 2 heure, on prend pied sur la fameuse vire...et la ca envoit du bois : comme suspendus au milieu de la paroi, on a tout le désert en face...enorme. 

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On croise les inscription nabatéennes (d'ou le nom de la vire), et on se fait une petite pause bouffe-sieste.

Ca repart, on par une series de petits cirques, la aussi il faut mettre les mains, et pas tomber. On arrive a la fameuse dalle en 3.
Hésitation pour mettre ou pas la corde, Niko par devant et finallement cela passe pour tout le monde, en particulier pour Antoine, qui fait ca tranquillement en sandales !

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 On poursuit et d'un coup le type de rocher change : on passe du rouge-ocre à de grands domes blancs, et on commence a apercevoir le sommet :

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Le cheminement dans les domes se fait bien (encore merci les cairns...), mais rarement tout droit.
Les montées en adhérence se font aussi...en adhérence C'est assez impressionant, mais cela passe car le rocher accroche terriblement.

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Dernière petite dalle avant le sommet :

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Et nous y voila, 1700 et des brouettes, le point culminant de la Jordanie, au milieu du désert..C'est magnifique :
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Magnifique certes, mais venté aussi ! On commence a se peler, et donc on va chercher un coin pour le bivouac. Sur le topo plusieurs sont marqués, mais on ne sait pas bien s'il faut beaucoup redescendre.
Finallement c'est 300 metres plus bas qu'on trouvera "le bon coin".

Mais on y est bien et surtout on peut choper du bois, faire du feu, et un festin aproprié aux circonstances : de la vache qui rie, de l'humus (puree de pois chiche), et nos 16 bouteilles d'eau !

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Le lendemain on fait un groupe mec (matinal donc) pour aller voir le lever de soleil au sommet. La remontée se fait assez rapidment (beaucoup plus facile quand on connait deja l'itinéraire) ! Et meme si on ne verra finalement pas vraiment le lever de soleil, on se fait bien plais, toujours un poil endormi quand meme :

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Retour au campement au pas de course pour retrouver les filles qui sont levé (eh oui ! missing icon). Petit dej standard (chapato chaud + vache qui rie), et on leve le camp.

 

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Maintenant il ne nous reste plus que de la descente, sur le meme type de terrain que la veille, et ponctuee par quelques rappels. Très vite on commence a voir le village, qu'on surplombe de plus en plus.

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  Comme la veille ou lors de la descente de Burdha Arch, l'itinéraire n'est pas évident a trouver, on suit toujours les cairns, un rappel nous amene dans une sorte de canyon, que l'on poursuit jusqu'à arriver à la succession de rappel finaux. L'accès est assez impressionnant (desescalade avec pas mal de gaz) :

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  Dernier passage juste avant la sortie, une sorte d'eboulis dans lequel il faut se faufiler pour acceder a la vire finale (ca passait juste juste, Herve y a laissé une paire de lunette !). La vire nous conduit "sur la terre ferme" mais pas du premier coup, car une petite erreur d'itinéraire vaudra a Niko une remontée dans du 5 pourri...et à moi une installation de main courante "un peu aléatoire" sous les yeux pas vraiment rassurés du reste du groupe

On pose le pied a terre, et on trouve le chemin qui nous mène au village...et plus précisément au bar du village, qui certes est rempli de touristes, mais a aussi l'énorme avantage de vendre de la bière ! ;-)
Et celle la, on en profite pleinement, un peu hagard au milieu de cette foule, avec la tête encore pleine d'images ...