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- Écrit par Adri
- Création : 27 février 2019
- Affichages : 2044
Campana de Cloutou : un classique, mais aussi une valeur sûre.
Participants : niko, adri, orel
Vendredi soir comme d’hab ça bataille encore sur le choix de la destination, malgré mes envies de versants sud depuis Aulon mes camarades insistent pour aller dans le secteur de Campana exposé plein nord…
Rdv 9h à Bagnères de Bigorre, comme d’hab on perd 30 min pour que Niko et Orel puissent boire un café (je vais prévoir un thermos la prochaine fois) et se vider le colon (une boîte à Caca ???), ces vieux alors…
On laisse une voiture à Ste Marie de Campan pour se laisser la possibilité d’une navette voiture en cas de retour par Payolle puis direction la route de la Mongie. C’est chargé à souhait en ce début de vacances certains redescendent tant il y’a du monde.
Un couple de touristes « Y’a trop de monde à la station, on s’est dit qu’on allait en profiter pour essayer le ski de rando, on peut partir dans cette direction ? »
Orel: « Heu là ce n’est peut-être pas le top pour commencer»
Niko : «demandez au loueur »
Je profite de l’occasion pour « oublier » sournoisement mes clés de voiture dans celle de Niko afin d’éviter toute possibilité de navette…
On attaque la première pente bien raide en neige dur, ça commence fort et s’est effectivement peu propice à l’initiation. La montée est ensuite beaucoup plus facile et assez longue jusqu’au refuge mais nous bénéficions d’une bonne trace.
Arrivé au refuge ça commence à chauffer les cuisseaux et nous faisons connaissance avec le couple (Éléonore et ??? moi je me souviens que des filles à chaque fois…) qui nous a fait la trace. Petit casse-croute pour reprendre des forces et une nouvelle discussion engagée a lieu sur notre destination de l’après midi. La magnifique face Est du Pic de Montarrouye me fait de l’œil mais Niko et Orel lui préfèrent la face Nord du Portarras en neige bien béton ;)
On progresse rapidement jusqu’au col de Bastanet et nous discutons encore longuement sur la suite des opérations : la crête du Portarras est toute séche tout comme la face Nord qui ne fait pas rêver. Après avoir brièvement envisagé une boucle on se décide à aller au sommet on verra bien la haut.
Crête W bien sèche
Niko réalise une manip express et met ses crampons à la vitesse de l’éclair. De mon côté je vante à Orel mes crampons auto avant d’en perdre un en route (lol). Cela permet à Orel qui faisait la voiture balais de me rattraper dans une ascension sympathique sur la crête avec un peu de glace de cailloux par moment.
Au sommet ca discutaille encore mais cette fois j’ai le dernier mot et nous descendons dans un beau couloir Sud bien raid de 300m. Respect à Orel qui fait là ses premiers virages de la saison. D’ailleurs sa fixation déchausse dès qu’il rentre dans le couloir histoire de le mettre dans l’ambiance. La descente est courte mais bien sympa.
Couloir à descendre
Nous remontons ensuite au col du Bastanet où Niko fera parler une nouvelle fois ces jambes de feu, la descente jusqu’au refuge se fera dans une croûte infâme puisqu’en cette fin de journée les faces Nord sont déjà repasser à l’ombre.
Col du Bastanet à remonter
Trace de la boucle
Corvée d'eau. "Y'a pas d'poisson ici"
Au refuge nous retrouvons le couple vu le midi ainsi qu’un autre couple bien sympa (Rachel et Fabien).
L’apéro sera mémorable : Pastis, vin rouge, fondue savoyarde et plateaux de charcuterie, on sort le grand jeu !
Préparation de la fondue
Les sujets de discussion seront animés avec notamment une explication sur le terme d’ « art plastique » peu vendeur selon Orel, et sur les habitants de la Polygamie heu Polynésie pardon. A ma grande tristesse nous arriverons à finir toutes nos réserves d’alcool ce qui clôturera une super soirée.
Le lendemain matin est un peu rude, surtout pour Niko qui a du mal à refaire surface après les excès de la veille. Ca bataille de nouveau sur l’objectif de la journée mais sur fond de mal au crâne et de temps qui se bâche nous déciderons sagement de redescendre à la voiture comme tout le monde. Permettant ainsi à nos deux petits vieux de regarder la France se prendre la déculotté du siècle face à l’Angleterre. ;)
La péloche :