Participants : marc, tiennou, fred, amandine, fino, orel, paul

Ce Week-end, nous l'attendions tous : la fenêtre dans une météo hivernale difficile, avec 40 cm de fraîche, et un risque d'avalanche pas extravagant... Et comme d'habitude, on va pouvoir enchaîner les exploits!

Après une organisation au poil sur Whatsapp, avec Orel en chef d'orchestre en même temps qu'il festoie, nous voilà pour un départ à l'aube: RDV à 10h00 à Cauterets, pour récupérer Fino et Amandine...

On optimise bien les voitures, à cinq dans une papa-mobile, il n'y a pas la place pour un de plus!

Assez vite, la compétition commence. C'est Marc qui entame les hostilités, quand il apprend qu'il a laissé son arva sur la table de la cuisine. Tiennou ne manque pas de le chambrer, en évoquant tous les oublis qu'il a déjà essuyé, certains oublieraient même leurs chaussures! (cf http://www.grimperoots.fr/j3/index.php/les-crs/montagne-hiver/482-igloo-festif-au-marcadeau ).

On arrive à Cauterets, on n'a pas encore vraiment fixé notre destination, mais de toutes façons, "c'est Fino qui décidera!" (sic). On vise le Russel, "c'était ce que je voulais faire depuis le début!" dit Orel!

On arrive au parking, et là, Tiennou le roi de la compétition, sort le grand jeu: il a laissé devant chez lui... son sac à dos! On fait l'inventaire: il a ses peaux, un arva, pas de couteaux mais c'est pas de saison. On va peut-être être un peu courts en duvet et en vin rouge! Pour le duvet, il peut s'en passer... ;-)

 Bref, on commence la montée, dans un décor de rêve! On chausse depuis la bifurcation vers l'hotel de la Fruitière.

Ça commence bien!

Comme le dit son fils, Etienne voyage léger!

Après la fruitière, ça attaque par un long plat dans la vallée. La couche de neige est confortable, mais sans sous-couche, et pas très épaisse sous les arbres... On pensera plus tard à la descente!

La montée commence en main gauche avant quelques barres, sur un sentier piéton pas très large.

Et comme la neige ne couvre pas suffisamment, ce n'est pas toujours facile de trouver une trace efficace... N'est-ce pas Orel?!

On arrive finalement au refuge (il est 15h10), un peu fourbu par les sacs à dos, et un peu affamés. Petit détail, on n'a pas vu trace des fameux tas de bois où on aurait pu attraper quelques bûches!

On vide les sacs, on mange un morceau, et on repart vers le col de Culaus. Enfin, sauf Fred, qui voulait prendre part à la compét'. Pour ne pas être en reste, il a mis chausson gauche dans chaussure droite (et vice versa), si bien qu'il botte en touche!

En chemin, on repère bien (voire même avec marque GPS) les arbres morts, pour faire des bûches.

Ça ne tarde pas à se couvrir, voire à être complètement bouché!

Pour les moins découragés (et qui ont les couteaux), on atteint le col dans une éclaircie! On aura fait 1430m de dénivelé, dont 860 chargés.

Il est 17h30, ça fraîchit, mais la vue est superbe!

Coup de chance, ça c'est dégagé d'un coup pour toute la descente. On n'oublie pas de faire du bois...

La lune est belle, Tiennou ne manque pas de le repérer...

On attaque timidement la soirée...

et le bon magret ...

aura tôt fait de réchauffer Etienne!

Vers 21h30, nous voilà rejoints par Gigi et Fred, un couple qui n'a pas peur de skier dans la nuit!

Du coup, motivé par cette perspective nocturne, et sans oublier la belle lune de toute à l'heure, Etienne remotive plusieurs d'entre nous pour une sortie nocturne. (Fwed et Paul restent au chaud s'occuper de Gigi...)

Le temps de goûter à toutes ces bonnes liqueurs qui ont été montées, on se couche de bonne heure et en pleine possession de nos moyens!

Le lendemain, on ne part pas de bonne heure, mais motivés quand même, vers le pic de Culaus. La lumière est magnifique!

La neige est profonde...

À l'approche de l'arête, on s'espace car moins rassuré par le risque d'avalanche...

On fera vite demi-tour, un peu par crainte des avalanches, un peu à cause du timing...

Mais on profite tellement de la descente qu'on hésite à remonter pour finir de tracer! Finalement, la perspective du long retour dans la vallée nous entraîne vers les voitures.

Etienne fait quand même un sommet, pour éviter trop de frustration.

Et commence la descente dans les sapins.

Un petit passage de :

<< Fino: C'est là qui fallait sortir de la petite combe pour traverser la forêt, Orel?

- euh, d'après le GPS, c'est un poil plus bas...

- et maintenant?

- euh, ben si, tue devais être dessus tout à l'heure, c'est juste que j'étais au dessus de toi... Il faut remonter!>>

et on rejoint la longue vallée, qui passera sans peine.

Arrivé en bas, on est 7, avec des sacs, pour redescendre à Cauterets dans une seule voiture... Fino et Amandine nous laissent les sacs pour faire un coup de stop. Etienne aussi quand il voit la place qu'il reste (mais lui n'a pas de sac ;-) ).

Et on retrouve les bébés-igloos au resto à Cauterets.

Fin du voyage!

Photos