Un grande classique et une bonne bavante... 

Participants : Amandine, Finot

Le programme du We est ambitieux avec notamment pour la première journée le grand dièdre en partant des granges d’Astau (1120m).

Réveil matinal à 5h00 car la journée est annoncée longue. Départ des granges à 5h45 dans la purée. C’était prévu car météo France avait annoncé mer de nuage.
On arrive trempé vers 8h au refuge d’Espingo (1950m) pour la pause café. On laisse le surplus (rouges, noix de cajou, …) pour ne prendre que le matos de grimpe + 4 barres+ 4 biscuits. On se rendra compte plus tard que c’était un peu trop léger surtout qu’on a presque rien mangé au petit déj.

 

 

Départ du refuge vers 8h45. Rapidement, on passe au dessus de la mer de nuage et on commence à apercevoir le Spijeoles et son grand dièdre.

 

On arrive tranquillement vers 10h15 au pied du névé qui en protège l’accès. Piolet et crampon sont obligatoires. Un pont de glace permet de franchir la rimaille puis une pseudo longueur permet d’accéder au premier relais vrai départ de la voie. Les 1700m de dénivelés déjà effectués commencent à se faire sentir dans les jambes. Il est presque 11h45 quand on commence à attaquer.

 

Ce jour on est les seules à faire la voie ce qui est agréable et rassurant par rapport aux chutes de pierres surtout que la zone avant la dalle contient pas mal de prises tiroirs et de blocs instables.

Ca se passe pas mal même si on tricote un peu et qu’on est un peu lent. Ca m’arrive de sauter des relais pensant en trouver à tort plus haut, du coup je perds pas mal de temps à faire certains relais renforcés avec coinceurs ou friends. Ainsi dans mes souvenirs, il y avait un relais juste sous le gros bloc avant la dalle. Et bien pas du tout, du coup j’ai été obligé de faire relais à droite dans la dalle.

De ce relais la dernière longueur en dalle est très sympa. Amandine derrière commence à fatiguer, d’autant plus qu’on a mal géré la corde à ce dernier relais qui fait plein de nœuds. Du coup on mettra plus de 45 min pour cette longueur car avec la fatigue Amandine, n’est pas vraiment douée en détricottage.

On Arrive vers 17h15 en haut de la voie bien bien fatigué.

HS

 On arrive donc au sommet (3065m) après presque 2000m de dénivelé dont 350m d’escalade.

 
Amandine retrouve le sourire au sommet...

On commence à avoir vraiment faim. On se rêve la bière et le diner au refuge mais pour ça il faut redescendre…

On arrive sur les rotules au refuge vers 19h45. On est donc en retard pour le repas de 19h. Du coup, sanction, on est puni et on a droit qu’à de la soupe et au dessert!
Pour continuer dans la loose, les 2 bières sont dégueulasses. Je ne la finirai même pas. Pourtant il en faut pour que je trouve une bière pas bonne.
Heureusement Amandine avait monté une bouteille de rouge dont la qualité était tout à fait adaptée pour faire chabrot, un peu moins pour de la dégustation mais on mettra quand même un point d’honneur à la finir avant d’aller se coucher.

Compte tenu de l’état des troupes, pour la journée de dimanche, les objectifs ont été nettement revus à la baisse avec au programme une rando de récup dans le très sauvage val d’Arrouge où on ira jusqu’au Pic de Nère d’Arrouge.

 

Lac sous le pic 

On fera quand même 1000m de dénivelé et 1800m de descente.
Au retour, les pintes de bières, l’assiette de Brebis et l’assiette de jambon à l’auberge d’Astau seront très appréciées. Mention spéciale, pour la qualité de l’accueil et de la bouffe de cette auberge.

 

Topo:
http://www.camptocamp.org/routes/57246/fr/pic-des-spijeoles-grand-diedre
http://topospyreneens.unblog.fr/le-grand-diedre-aux-spijeoles/
http://isadanslespyrenees.blogspot.be/2012/07/le-grand-diedre-des-spijeoles.html