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 Une rando velo-escalade en Bourgogne depuis Soisy sur école.

 

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 Participants : Fred, Aurélie, Baptiste, Juliette

 

Vendredi matin, départ de Soisy en vélo avec mon sac du we sur le dos pour me rendre au boulot. C'est un trajet que je commence à avoir fait quelques fois (et de plus en plus en ce moment) avec la particularité de porter un sac d'environ 15kg. Ce n'est pas trop inconfortable. Une gestion de dernier moment m'a permis de me délester de ma corde et de ma tente : je dormirai dans la tente d'une équipe venue en voiture et qui a emporter une corde supplémentaire. Le trajet pour aller au boulot me prend plus de temps que d'habitude (1h50) pour réaliser les 45km. 
 
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Le soir je pars à Paris le long de la coulée verte. Le parcourt d'une vingtaine de kilomètre est paisible. Je rejoinds Aurélie et Baptiste qui m'héberge pour la nuit. 
 
Samedi matin nous traversons Paris pour rejoindre la gare de Bercy où nous y retrouvons Juliette. Mes compagnon de route sont équipés de sacoches bien chargées. Le train nous conduira jusqu'à Montbard (pour situer, à 70km au sud-est d'Auxerre) qui se trouve à 35km du site d'escalade d'Hauteroche. La progression est assez tranquille, seul les 3-4 derniers kilomètres seront pénibles : 350m de dénivelé avec un sac de 20kg (il y a la bouffe maintenant!). Nous arrivons tous un peu fatigué. Un rapide passage sur l'air de bivouaque pour l'installation et nous partons grimper. L'air de camping sauvage est à 10 minutes à pied de la falaise. C'est pour ma part les retrouvailles avec la falaise, avec son jargon, son matos et l’enchaînement de plus de 4 mouvements de suite! Je fais quelques essais dans un 6c teigneux à doigts qui nécessite quelques méthodes : l'expérience bleausarde commence à faire son effet. La fin de l'après midi touche à sa fin et une grosse fiesta est organisé par un club du coin et la FSGT. Un mot sur la FSGT, pour ceux qui ne connaissent pas, pour comprendre l'évènement. Il s'agit d'une fédération sportive (Fédération Sportive et Gymnique du Travail) qui à entièrement équipée la falaise d'Hauteroche dans les années 70 avec la particularité à cette époque là d'équiper "correctement" les voies faciles. Ceux sont les initiateurs de la falaise dite "école". La FSGT est la principale fédération d'escalade à Paris (il doit y avoir un club FFME, tous le reste est FSGT), il y a donc un certain nombre de we où les clubs parisiens viennent grimper en Bourgogne en général et à Hauteroche en particulier. La FSGT loue le site de la falaise ainsi que l'air de camping sauvage. Tous les ans est organiser avec le club du coin et la FSGT, la fête de la falaise. C'est l'occasion d'un rassemblement assez important de grimpeurs (environ 140, cette année) essentiellement des parisiens. Des barnums ont été installés pour l'occasion, un repas est prévu et l'apéro offert. L'ambiance est excellente, tout le monde se connait.  Pour ma part, je connais quelques personnes pour avoir traîné une année à Paris. L'argent de la fête permet de fabriquer des installations pour l'air de camping et le rééquipement de la falaise. En l’occurrence, des toilettes sèches sont en place depuis un an, réalisées par les locaux.
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Le lendemain est consacré à la grimpe, il faut chercher des coins ombragés car ça cogne sévèrement. Je réussis l’enchaînement du 6c de la veille. J'aiguille  quelques grimpeurs sur sa réalisation. La journée se termine par un essai dans un 6b au démarrage incompréhensible. Volker et Baptiste sèchent. La cotation 6b ne leur est pas insurmontable à ce point. Nous constatons qu'un morceau de rocher à disparu qui devait s’avérer être la prise clé pour démarrer. Après avoir un peu débroussaillé quelques méthodes infructueuses, je réussis le démarrage avec crochet talon technique, c'est très clairement typé bloc. La suite est bien sympathique, avec un beau mouvement sur une prise arquée. Je ne ferais pas l’enchaînement. L'ensemble doit pouvoir coter 7a.
Nous terminons tardivement pour continuer par l'apéro et le barbecue. Autant, la veille je me suis couché assez tôt pour profiter de la journée de grimpe, autant là le lendemain c'est vélo et je suis bien partant pour boire quelques coups! A priori j'étais le seul dans ce cas.
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Lundi nous nous levons assez tôt, un train nous attend à Dijon à 17h30. Il s'agit donc de rejoindre Dijon en longeant le canal de Bourgogne. Là le profil est intéressant, la descente de la falaise d'Hauteroche (350m) puis nous montons d'environ 200m sur 50 bornes et 250m de descente sur 65 km. Le canal s'est plutôt cool. Il faut dire que le rythme était plutôt cool avec une moyenne de 20km/h sur sentier stabilisé. Je n'étais pas rassuré avec mon vélo de route mais cela s'est fait sans problème. A Dijon nous prenons le train qui nous ramène à Paris. Je devais dormir de nouveau chez Aurélie et Baptiste. Exceptionnellement, le train s'arrête à Fontainebleau. Je profite de l'occasion pour rentrer directement chez moi. J'ai un peu moins de 30 borne à faire. M'étant économisé auparavant, je pars sur un bon rythme. Je suis vite rattrapé par mon sac et les quelques montées qui jalonnent le parcourt. Le rafraîchissement ne tardera pas, avec la pluie sur la moitié du parcourt. C'est une expérience que j'ai apprécié. Je recommande vivement d'éviter le sac sur le dos pour de trop long trajet. Je suis bien partant pour remettre ça.
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